Politique

Hemetti menace l’armée et les Frères musulmans


Le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dogolo, dit « Hemetti« , a lancé de nouvelles menaces de faire monter les tensions sur le terrain, affirmant qu’ils disposent de nombreuses options qu’ils peuvent mettre en œuvre dès que cela devient nécessaire, contre l’armée et le mouvement islamique.

Hemetti a déclaré : « Nous ne permettrons pas à une simple poignée de généraux terrifiés de décider du destin de notre peuple, et nous aurons de nombreuses options que nous mettrons en œuvre dès que cela deviendra nécessaire », selon le journal Al-Taghyeer.

Dans une publication sur la plateforme (X), il a affirmé qu’il est désormais clair, sans l’ombre d’un doute, qu’Abdel Fattah al-Burhan et ses acolytes manquent de tout engagement réel à négocier ou à œuvrer pour l’avenir du Soudan ou pour alléger les souffrances de son peuple, qui fait face à de grands défis en raison de la guerre déclenchée par le mouvement islamique (Frères musulmans) et ses dirigeants au sein des forces armées.

Il a ajouté que « tandis que notre délégation de négociation est présente à Genève avec une volonté sincère de trouver une solution à la crise soudanaise, la clique de Port-Soudan se concentre principalement sur la préservation de ses privilèges et de ses intérêts personnels, qui sont indissociables des intérêts de l’ancien régime (régime de Bachir), qui nous a légué des guerres, des déplacements et des réfugiés ».

« Nous sommes attachés à la négociation comme principe fondamental et stratégique pour assurer la stabilité de notre pays, et c’est pourquoi nous avons répondu à toutes les initiatives régionales et internationales visant à arrêter la guerre, mais en même temps, nous ne permettrons pas à une simple poignée de généraux terrifiés, qui ont fui la capitale, de décider du destin de notre peuple. Nous aurons de nombreuses options que nous mettrons en œuvre dès que cela deviendra nécessaire », a-t-il poursuivi.

Hemetti a appelé les Soudanais et les membres de la communauté internationale à prendre une position ferme face à la négligence des dirigeants de l’institution militaire qui méprisent les souffrances de millions de Soudanais et la cause de la paix et de la stabilité au Soudan.

Actuellement, des pourparlers de paix ont lieu depuis mercredi dernier à Genève, en Suisse, visant à mettre fin à la guerre au Soudan, sous les auspices des États-Unis et de l’Arabie saoudite, bien que l’armée soudanaise les ait boycottés.

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