Moyen-Orient

Hamas et « le mystère Bibas » : Enlevé avec sa famille, mais rendu seul


Le Hamas l’a enlevé avec sa femme et ses deux enfants, mais lorsqu’il l’a rendu, il était seul, sans eux, alimentant ainsi les spéculations sur la possible mort de sa famille.

Yarden Bibas est l’un des trois otages remis aujourd’hui, samedi, à Israël par le mouvement palestinien dans le cadre d’un quatrième échange réalisé dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

Après avoir été retenu dans l’enclave pendant 484 jours, Bibas (35 ans) rentre sans sa famille, qui avait également été enlevée le 7 octobre 2023.

Sa famille était composée de sa femme, Shiri, et de leurs deux enfants, Ariel, âgé de 4 ans à l’époque, et Kfir, qui n’avait que 9 mois.

Dans une publication sur la plateforme X vendredi, le ministère israélien des Affaires étrangères a interpellé le Hamas : « Où sont les enfants Bibas ? » avant d’ajouter : « 483 jours se sont écoulés. Où sont-ils ? »

De son côté, la famille Bibas a exprimé son inquiétude dans une publication sur Instagram le même jour : « Notre fils Yarden est censé rentrer demain, et nous sommes très impatients, mais Shiri et les enfants ne sont toujours pas de retour à la maison. »

Le sort de la famille Bibas a exercé une forte pression sur le gouvernement israélien et est devenu un symbole pour les manifestants israéliens qui réclament un cessez-le-feu afin d’obtenir la libération des otages.

Cependant, en novembre 2023, le Hamas a déclaré que la mère et les deux enfants avaient été tués dans un raid israélien, une affirmation que l’armée israélienne n’a pas confirmée.

À ce moment-là, le Hamas avait diffusé des images du père détenu ailleurs, suppliant que les corps de sa famille soient restitués à Israël.

L’échange de prisonniers de ce samedi est le deuxième effectué cette semaine, après une précédente opération menée jeudi dans un climat de chaos, ce qui avait conduit le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, à retarder la libération des détenus palestiniens.

Netanyahou a posé comme condition d’obtenir une « garantie » des pays médiateurs pour assurer une « libération sécurisée » des otages encore retenus dans l’enclave.

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