Gaza respire enfin… Annonce du cessez-le-feu, minute par minute

Après deux années d’un siège étouffant, de destructions massives et de ruines, l’annonce d’un accord de cessez-le-feu redonne enfin à Gaza une lueur d’espoir. Cet accord marque une pause vitale, une respiration tant attendue, et une chance de redonner à la vie son sens.

La nuit dernière, le président américain Donald Trump a dévoilé les grandes lignes de ce qu’il a décrit comme la percée la plus importante depuis des mois dans la guerre qui ravage la bande de Gaza depuis deux ans. Israël et le Hamas ont convenu de la « première phase » de son plan visant à mettre fin aux combats et à libérer au moins une partie des prisonniers et otages.

Trump a écrit sur les réseaux sociaux : « Cela signifie la libération très prochaine de tous les captifs, ainsi que le retrait des forces israéliennes vers une ligne convenue, en tant que premières étapes vers une paix forte, durable et équitable. Toutes les parties seront traitées avec justice. »

Dans le cadre de cet accord, le Hamas libérera les vingt prisonniers encore en vie dans les jours à venir, en échange de la libération de détenus palestiniens, tandis que l’armée israélienne commencera à se retirer de la majeure partie du territoire de Gaza.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré sur les réseaux sociaux : « Avec l’aide de Dieu, nous les ramènerons tous chez eux. »

De son côté, le Hamas a confirmé que l’accord garantirait le retrait des troupes israéliennes, l’entrée de l’aide humanitaire et l’échange des prisonniers et des otages.

Cependant, des divergences demeurent quant au calendrier exact de mise en œuvre de l’accord, tandis que des frappes israéliennes ont encore été signalées après son annonce.

Plusieurs événements marquants ont jalonné les deux années de conflit, de l’étincelle initiale à cet accord historique, fruit de multiples médiations menées par le Qatar, l’Égypte et la Turquie.

La majorité au sein du gouvernement Netanyahou devrait approuver le plan Trump, tandis que certaines factions militaires israéliennes ont déjà commencé à se retirer de la ville de Gaza avant même la ratification officielle.

Dans les rues de Gaza, les habitants mêlent larmes et chants de joie. Entre célébrations et prières, la population espère que ce cessez-le-feu marquera la fin définitive des hostilités.

Les réactions internationales affluent, saluant un « tournant historique » et appelant toutes les parties à respecter pleinement leurs engagements. Le président Trump a annoncé que les États-Unis participeraient activement au maintien de la paix et à la reconstruction de Gaza.

Le bureau de la Maison-Blanche a sobrement réagi par une photo et deux mots : « Historic Peace ».

À l’intérieur d’Israël, l’accord suscite un mélange d’enthousiasme et de prudence. Si les autorités officielles et une grande partie de la population l’accueillent favorablement, certains milieux politiques restent silencieux, dans l’attente de garanties concrètes.

Dans la foulée de cet accord, Netanyahou a invité Trump à prononcer un discours devant la Knesset, symbole d’un nouveau chapitre dans les relations israélo-américaines.

Selon les médiateurs, Israël et le Hamas ont approuvé un mécanisme détaillé pour la mise en œuvre de la première phase de l’accord, tandis que Trump a confirmé que les deux parties avaient signé officiellement cette étape.

Avant de se rendre au Moyen-Orient, le président américain doit subir un examen médical ce vendredi, avant de présider personnellement la cérémonie d’annonce du « plan de paix de Gaza », qu’il qualifie de « tournant historique pour la région ».