Gaza et la Cisjordanie en 2024 : des chiffres révélant une « tragédie »
Pour la première fois depuis 1967, la guerre israélienne contre la bande de Gaza a duré une année entière, faisant des milliers de victimes et laissant derrière elle des débris nécessitant des décennies pour être enlevés, transformant un territoire autrefois vibrant en une « nécropole ».
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Les chiffres auprès des institutions des Nations unies reflètent une tragédie à Gaza et des conditions extrêmement difficiles en Cisjordanie. Selon les données, depuis le début de l’année 2024, 22 783 Palestiniens ont été tués à Gaza et 49 457 ont été blessés.
Les données mensuelles sont les suivantes :
- Janvier : 5 041 tués et 9 442 blessés
- Février : 3 209 tués et 5 238 blessés
- Mars : 2 617 tués et 4 015 blessés
- Avril : 1 723 tués et 2 373 blessés
- Mai : 1 811 tués et 4 642 blessés
- Juin : 1 521 tués et 4 653 blessés
- Juillet : 1 580 tués et 4 068 blessés
- Août : 1 258 tués et 3 026 blessés
- Septembre : 900 tués et 2 306 blessés
- Octobre : 1 624 tués et 5 387 blessés
- Novembre : 1 170 tués et 3 423 blessés
- Décembre : 329 tués et 884 blessés
Depuis le début de la guerre, 45 097 personnes ont été tuées et 106 188 blessées. En Cisjordanie, 428 Palestiniens ont été tués en 2024, dont :
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- 76 % (323) d’hommes
- 19 % (81) d’enfants de sexe masculin
- 2 % (9) d’enfants de sexe féminin
- 2 % (10) de femmes.
Les zones les plus touchées comprennent le camp de réfugiés de Tulkarem, Jenin, et d’autres localités comme Qabatiya et Naplouse.
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Déplacement et besoins humanitaires
Selon les institutions des Nations unies, à la mi-décembre 2024 :
- 1,9 million (90 % de la population de Gaza) a été déplacée.
- 1,6 million vivent dans des abris temporaires, dont 500 000 dans des zones exposées aux inondations.
- 87 % des unités résidentielles (411 000) ont été détruites.
Des infrastructures vitales, notamment des hôpitaux, des écoles, et des installations d’eau, ont été gravement endommagées. 96 % des enfants ne répondent pas aux besoins alimentaires minimaux, tandis que 1 million d’enfants nécessitent un soutien psychologique.