Moyen-Orient

Gaza : 20 morts dans une bousculade liée à l’aide humanitaire à Khan Younès


L’organisation humanitaire Gaza Humanitarian Foundation, soutenue par les États-Unis, a déclaré qu’au moins 20 personnes ont trouvé la mort mercredi lors d’un incident à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Selon l’organisation, 19 victimes sont mortes écrasées lors d’une bousculade, tandis qu’une autre personne a été poignardée durant ce qu’elle a qualifié de « ruée chaotique et dangereuse provoquée par des instigateurs présents au sein de la foule ».

L’organisation a également indiqué : « Nous avons de sérieuses raisons de croire que des éléments armés affiliés au Hamas, présents dans la foule, ont intentionnellement provoqué des troubles ».

Ce genre de tragédie près des centres de distribution d’aide s’est répété à plusieurs reprises, souvent accompagnée de tirs, avec des accusations mutuelles entre Israël et le Hamas quant à la responsabilité des incidents.

L’événement survient alors que des réunions tripartites ont eu lieu au Caire, mardi, portant sur des aspects humanitaires liés à un éventuel cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

La chaîne égyptienne Al-Qahera Al-Ikhbariya a rapporté, en citant des sources anonymes, que « des réunions sont en cours entre l’Égypte, le Qatar et Israël pour discuter des modalités d’entrée de l’aide humanitaire, de la sortie des malades et du retour des personnes bloquées ».

Les discussions, qui doivent durer deux jours, s’inscrivent dans le cadre des efforts égyptiens visant à instaurer un cessez-le-feu et à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire aux habitants de Gaza.

Les mêmes sources ont indiqué que « des progrès et des convergences ont été enregistrés sur plusieurs points concernant le volet humanitaire de l’accord de cessez-le-feu ».

Par ailleurs, le Qatar, qui joue un rôle central dans la médiation en cours, a déclaré que les négociations sont toujours dans leur première phase, bien qu’elles soient entrées dans leur deuxième semaine.

Les discussions restent bloquées sur plusieurs points de désaccord, et aucune percée significative n’a été réalisée depuis la fin de la semaine dernière, les deux camps se renvoyant la responsabilité de l’échec à conclure un accord de trêve de 60 jours, comprenant la libération de prisonniers et d’otages.

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