Frappe préventive : Démantèlement d’une cellule houthiste à Hadramout

Le ministère de l’Intérieur yéménite a annoncé, mardi, le démantèlement d’une cellule des milices houthis dans le Wadi Hadramout (à l’est du pays), qui planifiait de déstabiliser la sécurité et la stabilité de la province.

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Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, « une cellule des milices houthies a été arrêtée dans le district d’Al-Abr, dans le Wadi Hadramout, comprenant 13 individus », infligeant ainsi un coup dur au groupe soutenu par l’Iran.

L’opération d’arrestation a été menée après « une surveillance et des investigations approfondies ayant également conduit à l’arrestation du chef de la cellule, originaire du district d’Al-Qatn, qui avait recruté et enrôlé ses membres pour travailler au profit des milices houthis« .

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Le communiqué a souligné que « cette opération sécuritaire réussie est le fruit d’une étroite coordination entre les différentes agences de sécurité, qui a abouti au démantèlement et à l’arrestation des membres de la cellule dans le Wadi Hadramout ».

La police du Wadi Hadramout a affirmé que les forces de sécurité continueront d’accomplir leur devoir national avec dévouement et sincérité, ajoutant qu’elles poursuivront leurs efforts pour détecter et traquer toute cellule terroriste ou subversive cherchant à semer l’instabilité dans la région.

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Début août 2024, le ministère de l’Intérieur yéménite avait déjà annoncé l’arrestation d’une cellule houthie de 13 membres dans le Wadi Hadramout, après une intensification des activités du groupe visant à infiltrer les zones libérées sous contrôle du gouvernement reconnu internationalement.

Tout au long de l’année 2024, les autorités yéménites ont déclaré avoir démantelé environ quatre cellules dans le Wadi Hadramout et Aden, en plus d’autres cellules découvertes sur la côte ouest, à Taëz et Marib, qui n’ont pas été officiellement annoncées.

En 2022 et 2023, les Houthis ont subi plusieurs revers, depuis Al-Mahra à l’est, en passant par Aden au sud et Hodeïda à l’ouest, avec la neutralisation de dizaines de cellules, dont 33 cellules d’espionnage et de sécurité.

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