L'Europe

France : Retour massif des rassemblements de gilets jaunes


Après à peu près de deux ans de sa naissance, et après les vacances estivales, le mouvement de gilets jaunes a annoncé qu’un rassemblement a lieu ce samedi 12 septembre en province (Marseille, Toulouse, Lyon, Lille, Nantes, Nice, Bordeaux ou Strasbourg) et dans la capitale.

En effet, à Paris, les contestataires sont invités à s’assembler sur les Champs-Élysées, place de la Bourse, place Wagram et place Saint-Pierre, près de la Basilique du Sacré-Coeur à Montmartre.

Dans le même contexte, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, et au vu des risques de troubles à l’ordre public, a prohibé tout rassemblement de personnes se revendiquant du mouvement des gilets jaunes dans plusieurs zones de la capitale (Champs-Élysées, Élysée, Assemblée nationale, Hôtel Matignon…) depuis hier vendredi à18H00 et samedi.

Selon d’une source policière, il est attendu l’arrivée de 4000 à 5000 manifestants à Paris, y compris 1000 personnes sont potentiellement violentes. Alors qu’un total de 2300 personnes ont indiqué qu’elles entendaient participer au rassemblement sur les Champs-Élysées, et 7000 se sont montrées intéressées, selon ce qu’elles ont déclaré sur la page Facebook de l’événement. De plus, Jérôme Rodrigues, une des figures du mouvement, a appelé sur les réseaux sociaux à une désobéissance civile complète.

En parallèle deux autres manifestations de Gilets jaunes, qui ont été organisé d’une manière confidentielle, sont attendues dans la capitale, elles ont autorisées par la préfecture de police et elles doivent partir de la place de la Bourse (IIe) et de la place Wagram (XVIIe). En ce qui concerne le maintien de l’ordre dans Paris, un total de 35 unités (CRS et gendarmes mobiles confondus), soit entre 2 000 et 3 000 hommes environ vont se charger de faire cette mission.

De ce fait, ces manifestations seront aussi une occasion pour que les autorités testent les premières dispositions du nouveau schéma de maintien de l’ordre qui est présenté hier vendredi par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Il faut signaler que les tireurs de lanceurs de balles de défense (LBD) vont opérer désormais en binôme avec un superviseur, qui est censé de vérifier si les conditions préalables aux tirs sont remplies. C’est la manière de répondre aux controverses sur l’usage des LBD, qui sont à l’origine de blessures graves, sans faire abandonner ces armes de force intermédiaire.

 

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