Fin de l’ère de la renaissance des Frères musulmans… Arrestation de Ghannouchi et fermeture des sièges du mouvement terroriste
Plusieurs événements ont lieu sur la scène tunisienne, notamment l’arrestation du dirigeant du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi pour des poursuites judiciaires à son encontre dans plusieurs affaires impliquant le leader du mouvement d’Ennahdha.
Bataille de Ghannouchi
Une source officielle du Ministère tunisien de l’intérieur a confirmé l’arrestation, ce soir, par une force de sécurité, du chef du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi, en application d’un mandat d’arrêt délivré par le ministère public de la Région administrative spéciale de la Ligue des États arabes pour lutter contre le terrorisme.
La source officielle de l’Agence tunisienne d’information a indiqué que les forces de sécurité avaient perquisitionné la maison de Rached Ghannouchi et confisqué tout élément d’information faisant état d’une enquête, avec l’autorisation du parquet du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme. Le responsable de la sécurité a ajouté que Ghannouchi continuerait d’enquêter sur une affaire concernant des déclarations incendiaires qu’il avait faites jusqu’à ce que des mesures soient prises.
Fermeture du siège d’Ennahdha
Des sources ont révélé que les forces de sécurité avaient fermé tous les sièges du Parti, y compris son siège central, et empêché le personnel d’y pénétrer.
La lutte contre l’extrémisme
À propos de ces faits nouveaux, le Président du Centre français d’études stratégiques et politiques internationales, Aquila Debiche, déclare que la Tunisie est un État démocratique qui respecte la souveraineté du peuple, la Constitution et la loi. La Tunisie se bat contre Ennahdha parce qu’elle la considère comme un groupe islamiste radical menaçant la sécurité et la stabilité du pays – un mouvement Ennahdha qui est impliqué dans des actes de violence, de terreur et d’intrigue avec des forces extérieures. La Tunisie cherche à dissoudre le mouvement Ennahdha, à confisquer ses fonds et à poursuivre ses dirigeants.
Dans ce contexte, les actions des forces de sécurité tunisiennes contre le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, peuvent être considérées comme faisant partie d’une campagne globale visant à éliminer ce mouvement et à le soumettre aux autorités. Ces actions soulèvent protestations et critiques de la part des partisans d’Ennahdha et de ses partisans dans la société et les médias.
Le mouvement a perdu sa légitimité
Après avoir perdu sa légitimité, la perte de confiance de la rue tunisienne et arabe, elle cherche, par ses déclarations et ses habits en langage paradisiaque et en tant que mouvement opprimé de régimes oppressifs, à regagner la confiance de la rue par le biais d’une telle langue, ainsi que par des manifestations qui exacerbent les tensions et les conflits entre les différentes composantes politiques de la Tunisie.
La décision peut être retardée, mais elle intervient alors que le mouvement d’Ennahdha est de plus en plus exposé au public et que les politiques et les complots d’Ennahdha sont dévoilés. Il est opposé au peuple tunisien durant les années de son pouvoir et, au-delà, pour prendre le pouvoir.