Feu vert américain pour le Maroc en vue de l’acquisition des avions F-35
Des rapports prévoient que le Royaume du Maroc pourrait devenir le premier pays en Afrique et dans le monde arabe à renforcer ses forces armées avec les avions de chasse les plus avancés.
Des rapports espagnols et israéliens indiquent que le Maroc serait sur le point de devenir le premier pays en Afrique et dans le monde arabe à acquérir des avions F-35, après que les États-Unis ont donné leur accord pour une transaction incluant 32 appareils. Cet accord n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un partenariat renforcé entre Rabat et Washington. Les États-Unis considèrent le Maroc comme un partenaire international fiable, jouant un rôle clé dans une région sensible, et misent sur ses efforts en matière de stabilité et de lutte contre les menaces sécuritaires, y compris le terrorisme.
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Cette acquisition, si elle se concrétise, permettra de renforcer les capacités défensives de l’armée marocaine, consolidant ainsi la position du Royaume en tant que puissance militaire dans son environnement régional. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie ambitieuse visant à doter les Forces Royales des équipements les plus modernes, en concluant divers accords avec plusieurs pays dans le cadre de partenariats militaires.
Le journal espagnol La Razón, citant des médias israéliens, rapporte que le Maroc a manifesté son intérêt pour ces avions de chasse parmi les plus avancés au monde, après que l’Algérie a annoncé son intention de renforcer ses forces avec des avions de combat russes furtifs « Sukhoï 57 », appartenant à la cinquième génération et comparables aux F-35 américains.
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En fin d’année 2020, l’Algérie avait engagé des discussions avec Moscou pour l’acquisition de 14 avions de chasse « Sukhoï 57 », dont la livraison serait prévue pour 2030 selon les prévisions.
La valeur de l’accord qui permettrait au Maroc d’obtenir 32 F-35 s’élèverait à 17 milliards de dollars, selon le site marocain Al-Sahifa. Les démarches pour cette acquisition remontent à la période précédant la présidence de Donald Trump, marquée par la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara, mais avaient été suspendues sous l’administration de Joe Biden.
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Le même site révèle que des membres du Congrès américain favorables aux accords de paix entre Israël et les pays arabes ont récemment exhorté l’administration Biden à approuver la livraison de F-35 au Maroc et à d’autres pays, en échange d’un soutien à des projets humanitaires au profit des Palestiniens.
Au cours des dernières années, le Maroc a signé plusieurs accords de défense, notamment avec les États-Unis et des puissances européennes, renforçant ainsi ses capacités militaires. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du Royaume d’être prêt à faire face à toutes les menaces.
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Le Maroc accorde une importance capitale à la sécurisation de ses frontières terrestres et maritimes, dans un contexte marqué par l’instabilité de certains pays voisins. Par ailleurs, le Royaume joue un rôle crucial dans la lutte contre le terrorisme et les plans de déstabilisation menés par le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, qui cherche à prolonger ce conflit artificiel.
Le roi Mohammed VI veille à moderniser l’armée marocaine, à la doter des équipements les plus avancés et à renforcer ses capacités logistiques et technologiques. Le Royaume progresse également vers l’établissement d’une industrie de défense nationale dans le cadre d’un plan ambitieux visant à atteindre l’autonomie dans ce domaine.
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