Escalade du conflit – Des officiers des Frères musulmans dominent l’armée soudanaise
L’état de confusion, mis au jour par l’armée soudanaise sous la direction d’Abdel Fattah al-Burhan, est révélé par les Forces de soutien rapide du Soudan, menées par le général de corps d’armée Mohamed Hamdan Dogolo, connu sous le nom de Hemeti, qui a confirmé que l’armée était dirigée par les Frères Musulmans et était devenue un outil pour exécuter leurs ordres du jour.
Au début du conflit, les forces ont indiqué que les incohérences entre les déclarations du commandant de l’armée soudanaise, Abdel Fattah al-Burhan, et ses publications officielles concernant l’opération d’armistice humanitaire, révélaient l’existence de deux centres de décision au sein de l’armée. La contradiction entre les positions d’al-Burhan et celles des forces armées montre que les Frères de la ligne dure ont détourné la volonté et la décision des forces armées et poursuivent leurs objectifs malveillants, et que la plupart des institutions de l’État, en particulier les pages officielles des forces armées et du Ministère des affaires étrangères soudanais, ont été victimes de piraterie, ce qui exige de ne pas traiter d’informations qui leur seraient communiquées.
Les Forces de soutien rapide craignaient que la multiplicité des postes de décision au sein de l’armée ne conduise à ne pas respecter l’armistice déclaré, ce que la communauté internationale et régionale devrait reconnaître dans ses rapports et ses discussions avec les dirigeants des forces armées du coup d’État et, par voie de conséquence, avec les Frères musulmans.
Intensification du conflit
La crise actuelle dans le pays s’intensifie avec l’intensification des conflits armés entre les forces armées et les forces d’appui rapide. En conséquence, la situation humanitaire et la situation en matière de sécurité se détériorent de plus en plus au fur et à mesure que s’accentuent l’insécurité, les pillages et les troubles politiques, en particulier après le retour du régime isolé.
Dans le même contexte, le Parti National Oumma au Soudan a accusé, dans deux déclarations successives, certains officiers de l’armée de soutenir les Frères et les restes de l’ancien régime, soulignant qu’ils préféraient brûler le Soudan plutôt que de rester en dehors du pouvoir. Il a appelé les Soudanais à ne pas se laisser entraîner par les appels des partisans du Parti du Congrès national (le parti du président déchu Omar el-Béchir), qui appellent à la poursuite de la sédition en déclenchant une guerre civile.
Le parti a estimé que ce qui se passait était orchestré par les Frèreset les restes du régime précédent, et que la libération des condamnés parmi eux de prison est la preuve de leur implication dans le complot visant à faire exploser la guerre, faisant allusion à la responsabilité de l’armée. leadership pour elle (apostasie), dont les fardeaux historiques sont supportés par ceux qui l’ont recherchée.
Il a ajouté que la sortie de prison des dirigeants de l’ancien régime confirme leur implication dans les bombardements de cette guerre et leur ambition de revenir au pouvoir par le canon d’un fusil, comme en témoignent les déclarations répétées de leurs dirigeants au cours du mois du Ramadan et la déclaration d’Ahmed Haroun, recherché par la Cour pénale internationale après leur sortie prévue.
Mobilisation populaire contre le régime en place
Le Parti Oumma appelle à la mobilisation du public, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, pour arrêter la guerre, mais aussi pour répondre aux ambitions et aux pratiques de l’ancien régime renversé et pour contrôler toute activité subversive mettant en danger la vie et les biens des citoyens ou tout acte d’incitation à la guerre.
Concernant la libération des éléments de l’ancien régime du Salut islamique (le régime du président déchu Omar el-Béchir) de prison et leur rôle dans l’alimentation de la guerre, le parti a déclaré : Le peuple soudanais, le chef du Parti du Congrès national dissous et voulait par la Cour Pénale Internationale, Ahmed Haroun, a comparu avec une déclaration audio enregistrée au nom des criminels du Régime du Salut détenus à la prison Cooper après avoir été libérés de prison.
Éléments membres des Frères dans l’armée
Cette déclaration confirme les faits que nous avons continué à répéter dans les forces de la liberté et du changement ces derniers temps, à savoir que c’est l’ordre héréditaire et son parti qui, par leurs éléments au sein des forces armées et des forces régulières, se trouvent derrière la guerre qui se déroule aujourd’hui, dans la matinée du samedi 15 avril, avec pour objectif le retour d’une tyrannie corrompue et autocratique.
Il a estimé que l’apparition d’Ahmed Haroun, qui était nécessaire pour la Cour pénale internationale pour les crimes de guerre et l’extermination du Darfour, était un message clair du parti du Congrès national, aujourd’hui dissous. Leur présence sur la scène des événements et leur sortie de prison à ce moment-là comme un groupe ayant commis les crimes et les guerres les plus atroces, divisé le pays, tué et déplacé des millions de personnes signifie que la guerre s’embrase. C’est ce qui ressort clairement de leur discours qu’ils ont l’intention d’accroître et d’élargir le conflit, ce qui n’est pas surprenant d’un régime qui tue habituellement ses populations dans des crimes de guerre, des génocides et des crimes contre l’humanité.
Cette guerre ruinera le pays et ne résoudra aucune des principales questions que les parties civiles et militaires ont cherché à résoudre dans le cadre du processus politique. La plus importante d’entre elles est la réforme de la sécurité et de l’armée, qui met fin au multiarmées et mène à la constitution d’une seule armée professionnelle et nationale.
Ce qui se passe, ce sont les plans des vestiges du régime d’el-Béchir et des Frères qui cherchent à poursuivre le conflit et à revenir au pouvoir.
Coup d’État militaire en Syrie
En octobre 2021, l’armée prit le pouvoir et proclama l’état d’urgence, mettant fin à un accord de partage du pouvoir entre civils et militaires, un geste que les groupes politiques qualifièrent de coup d’État militaire.
Avant le coup d’État d’al-Burhan, une période de transition, qui devait s’achever au début de 2024, a commencé au Soudan le 21 août 2019 avec des élections où l’armée, les forces civiles et les mouvements armés ont signé l’Accord de paix de Djouba en 2020.