Turquie

Erdoğan s’enorgueillit : Sans la Turquie, il y aurait eu des événements malheureux en Bosnie-Herzégovine


Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a affirmé que son pays était le plus grand obstacle à des événements malheureux en Bosnie-Herzégovine, comme ce fut encore le cas avant Accords de Dayton en 1995.

Dans un discours qu’il a prononcé hier à l’occasion de la réunion des représentants des organisations civiles des Bosniaques en Turquie, le Président Erdoğan a noté que la Turquie avait toujours soutenu la stabilisation de la Bosnie-Herzégovine en maintenant les multiples structures culturelles et ethniques du pays, sans faire de distinction entre ses composantes.

Il ajoute : « Depuis les Accords de Dayton jusqu’à aujourd’hui, la Turquie est le plus grand obstacle à la survenance d’événements malheureux, comme cela a été le cas en Bosnie-Herzégovine par le passé », a indiqué le site « La Russie aujourd’hui ».

Il poursuit : « Nous ne voulons jamais que la Bosnie-Herzégovine devienne un champ d’influence et de compétition pour les parties qui veulent du mal dans cette région », explique-t-il : « Par conséquent, nous avons intensifié nos efforts diplomatiques à la suite des récentes tensions qui ont mis en question l’unité de la Bosnie-Herzégovine ».

Il ajoute : « Nous savons que les efforts de la Turquie pour maintenir la paix et la stabilité dans cette région (les Balkans) perturbent certains milieux qui se nourrissent de troubles et de chaos », a-t-il déclaré, en déclarant que son pays continuerait d’« œuvrer en faveur de la sécurité de la Bosnie-Herzégovine et des autres Balkans en dépit des axes du mal ».

Erdoğan a fait remarquer que le 18 Septembre dernier à Istanbul, il avait discuté avec le Président serbe Aleksandar Vučić de l’évolution de la situation dans la région, rappelant également qu’il avait rencontré le Président du Conseil des peuples de Bosnie (Chambre II du Parlement), Bakir Izetbegović, Mercredi dernier à Istanbul, et examiné avec lui les moyens de contenir les tensions dans le pays.

Erdoğan a expliqué qu’il avait l’intention, dans les jours à venir, d’inviter des responsables de la Bosnie-Herzégovine à se rencontrer à Ankara, en soulignant que la Turquie continuerait de renforcer le dialogue avec les différentes parties afin d’empêcher que la Bosnie-Herzégovine ne reprenne les jours sombres.

Milorad Dodik, le dirigeant serbe de Bosnie-Herzégovine, a récemment menacé de se séparer de la Bosnie si l’on ne revient pas à l’origine des Accords de Dayton, qui ont mis fin à la guerre dans le pays en crise politique de longue date, aggravée par les récentes déclarations de Dodik.

La Bosnie-Herzégovine connaît une crise politique, qui a débuté le 23 Juillet dernier dans la province de Dodik, avec une loi érigeant en infraction pénale le déni des massacres perpétrés dans le pays.

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