Turquie

Erdogan refusera-t-il de remettre le pouvoir en cas de défaite électorale?


Une nouvelle déclaration du président turc Recep Tayyip Erdoğan, dans sa série de déclarations alarmantes sur la politique turque, à l’approche des élections de 2023, et de nombreux autres dirigeants du parti au pouvoir, le Parti pour la justice et le développement (AKP), suggérant que le départ du président et de son gouvernement du pouvoir en cas de défaite électorale ne serait pas chose facile.

Erdoğan a prononcé un discours au centre des industries aérospatiales turques à Kahraman-Kazan, ville d’Ankara, affirmant que les unités de protection du peuple kurde – le noyau des forces démocratiques syriennes – soutenaient le candidat de l’opposition à l’Alliance de la Nation, Kemal Kılıçdaroğlu, citant le journal turc Zaman.

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Dans son discours d’ouverture de son allié électoral, le président du MHP Devlet Bahçeli, son allié électoral, le président du Parti du Grand Syndicat Mustapha Dostji, et son allié électoral, le président du SLD Onder Akeskali, Erdoğan a déclaré que le gouvernement ne tolérera pas tous ceux qui prennent pour cible la vie des Turcs, de l’organisation terroriste Daech aux unités de protection du peuple kurde de l’UK.

Erdoğan a affirmé que certains, notamment Kilimur Oglu, avaient des entretiens avec les PKK et que ce dernier les soutenait, arguant qu’ils ne remettraient pas le pays à un président qui serait nommé avec l’appui d’une organisation terroriste.

Erdoğan avait laissé entendre qu’il resserrait sa politique lors de la rencontre de masse à Ankara dimanche dernier.

Tout au long de son discours, Erdogan a attaqué tous les partis de l’opposition à l’Alliance de la Nation: « Aveuglés par la cupidité, ils sont à même de s’asseoir à la table des négociations avec l’aile politique de l’organisation des travailleurs du Kurdistan, qui détruit le sang de dizaines de citadins ». Ce sont M. Kemal et Mme Miral, d’autre part Babacan et Davutoğlu, Présidents des municipalités d’Istanbul et d’Ankara, selon le journal.

Erdogan a poursuivi: « M. Kemal, d’où recevez-vous des instructions? De Qandil où se trouve le bastion du PKK? Que dites-vous de Qandil? Ils soutiendront M. Kemal. Wow! Dites-moi qui est votre ami, je vous le dis qui vous êtes. Le pays bénéficiera-t-il des camarades des dirigeants Qandil ? » ?

De même, le principal conseiller d’Erdogan, Mehmet Ochom, a estimé, lors de sa participation à une émission sur la chaîne (Khabar Turk), que la victoire de l’opposition aux élections présidentielles constituerait un coup d’État contre le processus d’indépendance totale de la Turquie.

Il y a un conflit entre les États-nations et les États-nations, la Turquie étant un État-nation capable de se réconcilier à la fois avec l’Occident et la Russie. Il n’existe aucune fonction d’opposition offrant des garanties quant au traitement systématique des organisations terroristes. Un haut responsable du Parti républicain du peuple a récemment annoncé qu’il envisageait de retirer les soldats turcs de la Syrie et de l’Irak.

Ochom qualifie le changement de pouvoir lors des prochaines élections de coup d’État de la pleine indépendance de la Turquie en ces termes: « Je pense que la philosophie du pouvoir occidental va dominer la politique turque et que l’unité géographique et politique de la Turquie sera menacée ». Ça va marcher ? C’est un point différent, mais je pense que la doctrine fondamentaliste de l’État émergera.

Dans le même ordre d’idées, le ministre de l’Intérieur Süleyman Soylu, dans un discours sur la Place de la science et de la culture à Istanbul du Groupe Al-Nour, a qualifié les prochaines élections de coup politique.

Dans son discours, Soylu expliqua que c’était le président des États-Unis qui avait déclaré cela il y a des années: « Après l’échec de toutes leurs méthodes antérieures, ils considéraient que c’était la seule façon de contrôler la Turquie ». Ces élections ne seront pas faciles. Ce sont des élections que tout le monde devra remporter avec toutes ses autres recettes et économies. Ces élections ne sont pas seulement la cause de notre pays, mais aussi celle du monde islamique et des années à venir. Il s’agit d’une question, selon le journal turc Zaman, si le monde va se reconstituer ou non.

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