Erdogan continue-t-il à vendre des entreprises nationales ? Et qui sera l’acheteur cette fois-ci ?
Les informations concernant la vente de grandes entreprises nationales par le système au pouvoir du Parti de la justice et du développement en Turquie, dirigé par Recep Tayyip Erdogan, ont suscité de nombreuses réactions indignées.
Le journal turc ‘Cumhuriyet’ a rapporté que le ministère des Finances envisage de vendre plusieurs institutions, telles que Turkish Airlines, la compagnie pétrolière et gazière ainsi que la compagnie de télécommunications turque, afin d’améliorer la situation économique. Selon le rapport du journal, le gouvernement vise à attirer des investisseurs étrangers des pays du Golfe pour acheter ces entreprises, dont on dit qu’elles généreront des bénéfices pouvant atteindre 100 milliards de dollars.
Cependant, le Centre de lutte contre la désinformation a nié l’information concernant la vente de ces entreprises dans un communiqué, confirmant qu’il n’y a aucun plan pour vendre les entreprises figurant dans le Fonds turc de la richesse à des étrangers.
Le ministère du Trésor et des Finances a déclaré que les informations sur la vente de certaines institutions publiques ne reflètent pas la réalité, soulignant qu’elles reposent entièrement sur les commentaires du journal lui-même. Ils considèrent ces informations comme de simples tentatives pour affaiblir nos institutions distinguées en manipulant les ventes.
De nombreux militants sur les réseaux sociaux considèrent le recours à la vente d’actifs nationaux pour atténuer la crise économique comme n’étant pas une solution fondamentale pour mettre fin aux conditions difficiles que vivent les citoyens. Ils soutiennent que ce sont des remèdes à court terme, et que par la suite, la détérioration de la situation tant au niveau public que gouvernemental s’aggravera.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan en 2002, plus de 200 actifs gouvernementaux ont été vendus, générant plus de 60 milliards de dollars de revenus, ce qui fait partie du plan du gouvernement visant à améliorer l’économie. Cependant, certains critiques critiquent ces plans, estimant qu’ils auront des effets négatifs sur l’économie turque, entraînant des pertes d’emplois et une détérioration économique. »