« En temps d’adversité, la haine s’en va » – Le ministre grec des Affaires Etrangères arrive en Turquie pour la soutenir
« En temps d’adversité, la haine s’en va… » C’est ce qu’illustrent les positions des États, dont la dernière en date est la Grèce, dont le Ministre des Affaires étrangères est arrivé en Turquie pour l’aider après le tremblement de terre.
Le Ministre grec des affaires étrangères, Níkos Déndias, qui est arrivé dans la province d’Adana, dans le sud de la Turquie, pour visiter les sites touchés par le tremblement de terre, a été en tête de mon avenir, son homologue turc, Mevlüt Çavuşoğlu.
Causes de discorde
Les tensions ont dominé les relations entre la Turquie et la Grèce, à la lumière de désaccords qui existent depuis des décennies sur certaines questions, notamment les limites de leur plateau continental, les survols de la mer Égée et l’île de Chypre.
La Grèce a récemment renforcé sa position vis-à-vis de la Turquie, après qu’elle ait envoyé des lettres à l’OTAN et à l’ONU dénonçant des déclarations qualifiées de « provocatrices » par le président turc Recep Tayyip Erdoğan, les appelant à dénoncer le comportement d’Ankara.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan accuse la Grèce de « contrôler » des îles de la mer Égée sous souveraineté grecque, mais Athènes ne peut pas déployer de troupes en vertu des traités signés à la fin de la Première Guerre mondiale.
Mais le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis a déclaré plus tard que son pays était « prêt à négocier avec Ankara, et ouvert à la discussion ».