En raison des sanctions occidentales : un avion de ligne russe s’écrase, tous les passagers sont présumés morts

La chaîne américaine CNN, citant des sources russes, a rapporté qu’un avion de passagers de type Antonov AN-24 s’est écrasé dans la région de l’Amour, à l’extrême-orient russe, avec à son bord 49 personnes, dont plusieurs enfants. Le drame s’est produit près de la ville de Tynda alors que l’appareil effectuait un vol intérieur entre Khabarovsk, Blagovechtchensk et Tynda.

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Disparition des radars et crash en zone montagneuse

Selon le ministère russe des Situations d’urgence, l’avion a perdu tout contact radio avec la tour de contrôle et a disparu des écrans radar lors de son approche finale vers l’aéroport de Tynda.

Peu après, une équipe de secours a repéré l’épave à flanc de montagne, à environ 16 kilomètres de la ville, sans retrouver de signes de vie parmi les passagers.

Le directeur de l’aéroport de Tynda a précisé que l’avion a pris feu après l’impact, entraînant sa destruction totale.

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Des images diffusées par des médias russes montrent d’épaisses colonnes de fumée s’élevant d’une forêt dense, probablement à proximité du lieu de l’accident.

Informations préliminaires sur les victimes

Le gouverneur de la région de l’Amour, Vasily Orlov, a indiqué que l’appareil transportait 43 passagers, dont cinq enfants, ainsi que six membres d’équipage.

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D’après les premières estimations des équipes de secours, il est fort probable que l’ensemble des occupants ait péri dans l’accident.

Le ministère russe des Situations d’urgence a ouvert une enquête urgente pour déterminer les causes du crash. Une investigation parallèle a été lancée par l’Organisation de l’aviation civile internationale.

Les premiers éléments suggèrent que l’avion s’est écrasé à faible distance de l’aéroport, ce qui pourrait indiquer une défaillance technique soudaine ou une erreur humaine lors de l’atterrissage.

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Un avion vétuste de plus de 47 ans

Selon les bases de données aéronautiques disponibles, l’Antonov AN-24 est un modèle conçu en 1957, et l’appareil accidenté avait été construit en 1976. Il s’agissait donc d’un avion soviétique ancien encore utilisé dans les zones reculées de Russie.

L’agence de presse russe TASS a confirmé que la zone du crash est extrêmement accidentée, couverte de forêts marécageuses et dépourvue d’infrastructures routières, ce qui complique considérablement les opérations de sauvetage.

Le vol était opéré par la compagnie aérienne russe Angara Airlines, basée à Irkoutsk en Sibérie, spécialisée dans les dessertes vers des zones isolées et difficiles d’accès.

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Les sanctions occidentales en toile de fond

Cet accident survient après plusieurs incidents techniques non mortels signalés récemment dans l’aviation russe, dans un contexte de sanctions occidentales imposées depuis le début de la guerre en Ukraine. Ces restrictions ont fortement entravé la maintenance des appareils et l’approvisionnement en pièces détachées, soulevant de nouvelles inquiétudes sur la sécurité du transport aérien civil en Russie.

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