En Irak, le processus politique se dirige vers l’inconnu et la peur d’une guerre civile
Après que Moqtada al-Sadr, le chef du mouvement sadriste, ait cessé d’appeler à la mobilisation de manifestations de millions de personnes, des signes de résolution de la crise qui étouffe la vie politique en Irak et menace de déclencher une guerre civile à tout moment, en raison de la foule qui s’oppose à la force du Cadre de coordination soutenu par l’Iran, se sont produits dans le contexte d’informations faisant état de contacts entre les dirigeants du « courant » et du « cadre » pour s’asseoir à la table de dialogue. Al-Sadr a annoncé qu’il préparait un « défilé pacifique » de l’ensemble du pays vers Bagdad samedi prochain, en parlant de la « dernière chance » de parvenir à un changement dans tout le système existant.
Il a été surpris de l’annonce de ce « défilé ». « Si vous pariez à une guerre civile, je parierais sur la paix civile, le sang irakien est cher, et même plus cher que tout. » Il a été accusé de parier sur une « guerre civile » avec les brigades du Hezbollah en Irak, une des forces du Cadre de coordination pro-iranien menaçant de descendre dans la rue pour « stopper la discorde ». L’Irak traverse une crise asphyxiante à cause de l’échec des forces politiques à former un nouveau gouvernement depuis les élections d’octobre dernier. L’Irak traverse une crise paralysante, due à l’incapacité des forces politiques à former un nouveau gouvernement depuis les élections d’octobre dernier. Cette crise s’est développée au cours des deux dernières semaines avec la déclaration d’un sit-in à Bagdad pour marquer son ouverture jusqu’à ce qu’il réponde à ses demandes de dissoudre le parlement et d’organiser des élections anticipées. Les forces pro-Téhéran lui ont également répondu en invitant leurs partisans à manifester.
La lutte du courant et du cadre
Actuellement, les désaccords entre le courant sadriste et le Cadre de coordination se limitent aux mécanismes de la tenue d’élections anticipées. Le secteur sadriste estime que le gouvernement en place doit préparer le processus électoral, tandis que le Cadre de coordination tente de changer le gouvernement et de modifier la loi avant le début du processus électoral, où les forces du Cadre de coordination ont perdu les élections prévues par la loi – qu’ils rejettent maintenant – et ont été remportées par le courant sadriste.
Les observateurs confirment que le retrait d’al-Sadr de la foule pourrait être une raison pour une initiative qui pousse l’Irak à surmonter l’impasse politique actuelle. Ils soulignent qu’il y a un désir sadriste de s’asseoir à la table des négociations pour éviter une aggravation de la situation actuelle, faisant remarquer qu’il a envoyé un message à toutes les parties pour qu’il souhaite atténuer la crise et éviter que le peuple irakien ne soit mêlé aux crises politiques et qu’il cherche à se calmer.
Début de la détente
Dans le même ordre d’idées, Hadi al-Ameri, président de l’Alliance Fatah – le Cadre de coordination – a mené une tournée d’information pour appeler au dialogue entre toutes les forces politiques en Irak, au milieu d’une réunion à venir qui rassemblerait Al-Ameri avec Moqtada al-Sadr. Les observateurs considèrent que la communication entre Al-Ameri et Moqtada al-Sadr pourrait être le début de la détente dont le processus politique en Iraq a tant besoin, car il est apparu à tous que le chemin des manifestations n’est que sanglant.
Najm Al-Qassab, chef du Centre d’études et d’information Al-Mawred, explique : Moustafa al-Kazimi s’est ouvert aux partenaires du processus politique, et même aux États voisins, ce qui a donné un message rassurant aux forces politiques pour la compréhension et la sélection d’un futur gouvernement, et Al-Qassab a considéré que le courant sadriste était la manifestation du million de personnes; Le sentiment est que certaines parties veulent l’utiliser pour créer une collision dans la rue irakienne, notant qu’Al-Sadr ne veut pas s’intégrer avec d’autres personnes, en particulier dans le cadre de coordination.