En coopération avec Karaela, Mahmoud Ahmed planifie pour un coup d’État aux Comores
Après qu’il a été rejeté par son peuple qui n’ait pas voté pour lui lors des dernières élections présidentielles, Ahmed Mahmoud a recouru à un autre plan contre les Comores, en coopération avec le Qatar et la Turquie.
En coopération avec Hamid Karaela, la Turquie et le Qatar, Ahmed Mahmoud envisageait de prendre le pouvoir, en planifiant un coup d’État dans son pays, selon ce que des grandes sources ont révélé, en ajoutant qu’Hamid Karaela et Mahmoud Ahmed, depuis leur échec dans les dernières élections présidentielles en 2019, se sont déplacés plusieurs fois entre la Turquie et le Qatar pour préparer un coup d’État contre le Président Osman Ghazali.
Les même sources ont déclaré que Karaela prépare maintenant à la l’établissement de groupes armés aux Comores en réalisant la contrebande d’armes turques pour les transporter à un certain nombre de dirigeants de ces groupes, alors qu’Mahmoud envisage d’une coordination complète en travaillant conformément à l’agenda qatari. En effet, tous les voyages sont couverts par le gouvernement qatari, et les deux sont rencontrés confidentiellement au cours des derniers mois avec des officiers du renseignement qatari et turcs.
Il faut signaler que depuis leur indépendance de la France en 1975, les Comores ont vécu plus de 20 tentatives de coup d’État et un coups d’État, dont son premier président, Ahmed Abdullah, n’est pas resté plus d’un mois avant d’être renverser.
Malgré qu’il ait été un candidat aux précédentes élections présidentielles aux Comores, sa biographie et même une définition complète à propos de lui n’ont pas été publiées, il y’avait seulement ses fausses promesses qui se sont diffusés sur les sites Internet locaux, en plus de ses accusations continues envers le gouvernement.
De plus, Mahmoud Ahmed était le candidat du parti de Jawa durant les dernières élections présidentielles, cependant il a échoué de l’atteindre, puisqu’il faisait partie des 13 concurrents, en mars 2019, que le président comorien Ghazali Othman a rempli pour un quatrième mandat présidentiel, après avoir gagné 60,77% des votes de l’électorat en dépassant le candidat de l’opposition le plus connue, Mahmoud Ahmed, qui a obtenu uniquement 14,62%.
Tandis que Mahmoud, l’opposant de premier plan, s’est refusé fortement le résultat, en disant: Je ne peux pas admettre les résultats d’élections tricheuses. Depuis le début, j’ai rejeté les résultats qui seront annoncés par la commission électorale et j’appelle les autorités concernées à organiser des élections libres et transparentes.
De sa part, l’avocat Mahmoud Ahmed était le candidat alternatif du parti Jawa, après l’exclusion du représentant parlementaire Mohammed Ibrahim Sule, qui est le premier candidat du parti, conformément à la décision de la Cour suprême, qui a affirmé que son dossier de candidature ne portait pas la signature du secrétaire général du parti qui passe ses jours en prison, mais il portait la signature de son adjoint.
Peut-être l’échec de Mahmoud Ahmed aux élections était à cause de ses plusieurs promesses électorales, qui manquaient de crédibilité et montraient son ignorance de la réalité concernant la situation dans le pays, il en fait avait auparavant promis de réduire les salaires des hauts fonctionnaires, dont le chef de l’État, ainsi de réduire les taxes douanières et de réformer le système judiciaire du pays, en attaquant le président Ghazali dans les sommes qu’il touche.
Il a aussi promis de rétablir les accords de Fomboni qui envisageaient la rotation du pouvoir entre les îles de l’archipel qui constituent l’Union des Comores, en divulguant et disant : Si je remportais les élections, je resterais en fonction pendant deux ans, puis je passerais la présidence à l’un des habitants de l’île d’Anjouan. Ces accords nous ont garanti la sécurité, la sûreté et la stabilité dans le pays qui n’ont pas de prix. Dans une autre promesse discutée, il a déclaré s’il avait gagné, il va rendre des décisions pour réformer le système judiciaire et libérer les prisonniers politiques et les prisonniers d’opinion qui n’étaient coupables que pour révéler la vérité.