Elle a 60 ans.. Découvrez la «destructrice» des drones kamikazes
Des modifications sur le système russe « Shilka » le transforment en «destructeur» de drones kamikazes, démontrant des capacités qui défient l’âge d’une plateforme de 60 ans.
Le système d’autodéfense antiaérien « Shilka » reste en service au sein de l’armée russe, malgré son âge. Il continue d’impressionner par la puissance de feu de ses canons de 23 mm.
Destructrice de drones
Comparée de manière limitée aux systèmes de défense aérienne les plus récents, la Russie utilise ce système dans son opération militaire en Ukraine. Cependant, des modifications ont été apportées, le transformant en destructeur de drones kamikazes.
L’un des défauts de la « Shilka » résidait dans son radar, qui montrait des lacunes dans l’exécution de toutes les tâches qui lui étaient assignées. Pour combler cette insuffisance, les experts ont proposé de remplacer le radar par des stations électroniques optiques équipées de canaux télévisés et thermiques ainsi que de dispositifs de suivi automatiques, selon le site « Russia Today ».
Ces modifications permettent de détecter divers objectifs aériens, y compris de petites cibles, de jour comme de nuit. De plus, le système n’émet aucun signal, ce qui le rend indétectable par les radars ennemis.
L’intérêt croissant de la Russie pour ces propositions s’explique par l’accent mis récemment par l’Ukraine sur l’utilisation massive de drones kamikazes sur les lignes de front.
Jeudi dernier, la Russie a annoncé avoir pris le contrôle d’un village dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine, tandis que Kiev fait face à des difficultés après son attaque dans la région de Koursk.
