Moyen-Orient

Efforts Régionaux Intensifiés pour Reprendre le Processus Politique au Yémen… détails ? 


Les derniers jours ont été témoins de nombreuses réunions diplomatiques et rencontres, organisées par le Président et les membres du Conseil de Leadership Présidentiel yéménite, ainsi que les parties concernées au sein du gouvernement légitime. Ces discussions ont impliqué divers ministres, ambassadeurs, envoyés régionaux et internationaux, tous visant à relancer le processus politique au niveau local.

Hier, l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Yémen, Hans Grundberg, a passé en revue les récents mouvements et communications effectués par son bureau aux niveaux régional et international pour reprendre le processus politique entre les parties en conflit au sein du pays. Cette présentation a été faite devant le Président du Conseil de Leadership Présidentiel, Rashad Al-Alimi.

Cela a eu lieu lors d’une réunion tenue par Al-Alimi à sa résidence dans la capitale saoudienne Riyadh avec l’Envoyé Spécial de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, en présence des membres du conseil présidentiel, Sultan Al-Arada et Abdullah Al-Alimi.

Lors de la réunion, qui a couvert diverses questions et sujets, Al-Alimi a rappelé aux participants, selon l’agence de presse yéménite officielle Saba News, les initiatives gouvernementales visant à atteindre une « paix globale et juste. »

Pendant ce temps, les chaînes médiatiques du bureau de l’Envoyé Spécial de l’ONU au Yémen ont détaillé certains aspects de la réunion, indiquant que les discussions ont porté sur les efforts continus de médiation pour convenir de mesures visant à améliorer les conditions de vie, mettre en œuvre un cessez-le-feu complet et reprendre un processus politique inclusif dirigé par les Yéménites sous l’égide des Nations Unies pour parvenir à un règlement politique durable.

Les Nations Unies, l’Arabie Saoudite et le Sultanat d’Oman dirigent des efforts vigoureux pour parvenir à une solution politique au Yémen, un pays en proie à un conflit dévastateur depuis fin 2014 entre les forces gouvernementales et les rebelles houthis.

Simultanément, le gouvernement yéménite a renouvelé les avertissements concernant les conséquences de la guerre économique menée par les houthis sur les conditions humanitaires. Ceci survient alors que le groupe rebelle est accusé d’escalader militairement sur plusieurs fronts et de demander des positions internationales plus fermes pour les pousser vers la paix.

Les milices houthies ont attaqué les installations d’exportation de pétrole à Hadramout et Shabwah depuis octobre dernier, entraînant l’arrêt des exportations. Elles ont également mis en œuvre des mesures révolutionnaires pour entraver les importations par le biais des ports sous le contrôle des autorités légitimes.

Dans les dernières déclarations du Ministre de l’Information, Moammar Al-Eryani, il a déclaré que les milices houthies imposaient des taxes multiples sur le mouvement de toutes les marchandises à travers les ports reliant les zones libérées à celles sous leur contrôle forcé. Ces taxes sont parallèles aux droits fiscaux et douaniers qu’elles imposent sur les marchandises importées via le port de Hodeidah.

Il a décrit cela comme « une nouvelle étape escalatoire dans la guerre économique déclarée que les milices mènent contre le gouvernement et le peuple. »

Le Ministre yéménite a expliqué que les milices houthies cherchent à contraindre les entreprises d’importation et les commerçants à cesser d’importer via le port d’Aden et à se diriger vers le port d Hodeidah sous leur contrôle. Cela vise à endommager les revenus de l’État et à entraver la capacité du gouvernement à remplir ses obligations, y compris le paiement des salaires aux employés dans les zones libérées, prolongeant ainsi leur politique d’appauvrissement et de famine ciblant les citoyens.

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