Effondrement économique au Yémen en raison des Houthis
L'économie du Yémen s'effondre en raison des Houthis
Au cours des quatre dernières années, notamment depuis le coup d’État des milices houthistes et leur prise de contrôle de la capitale et d’autres villes yéménites, l’économie du Yémen a été plongée dans de multiples crises. Elle a connu une forte détérioration due aux pratiques de pillage et de destruction délibérée mises en œuvre par les milices tout au long de leur règne.
Un tournant sombre
De nombreux rapports et études locaux et internationaux confirment que le coup d’État a marqué un tournant sombre dans les réalités politique et économique du Yémen. Il a créé une nouvelle situation caractérisée par une détérioration sans précédent de la condition économique yéménite. L’économie s’est effondrée sous le contrôle des milices, qui ne s’en sont pas arrêtées là, mais ont également exploité la situation à travers diverses formes d’extorsion et de violations, entraînant ainsi une catastrophe majeure dans l’économie du Yémen.
Impact négatif
L’analyste yéménite Abdulhafiz Nahari affirme que le coup d’État a eu un impact direct et négatif sur l’économie du Yémen. Il a entraîné l’effondrement de la monnaie nationale, des taux d’inflation en hausse, et la détérioration des services sociaux, des filets de sécurité sociale et de l’aide aux plus démunis.
Effondrement record
Depuis le coup d’État des milices, l’économie du Yémen a connu un effondrement record à tous les niveaux. Ses conséquences comprennent une augmentation des taux de pauvreté, du chômage, des indicateurs de faim, et la propagation de maladies et d’épidémies. Les milices, depuis leur prise armée de la capitale et d’autres villes yéménites, ont inlassablement cherché à détruire l’économie du Yémen tout en établissant de nouveaux centres économiques qui leur sont loyaux, fondés sur des allégeances sectaires.
Nahari a souligné que ce déclin et cette perte du Produit Intérieur Brut (PIB) du Yémen sont susceptibles d’augmenter tant que la guerre se poursuit et que le coup d’État des milices houthistes reste au pouvoir.