Turquie

Discorde turque sur les tensions de paix.. Nouveaux mercenaires en Libye


Par une voix discrète et diplomatique, la Turquie continue de livrer de l’argent à la place libyenne dans un conflit qui n’est pas loin de la cérémonie de paix.

Ce qui est nouveau cette fois-ci, c’est le retour d’une nouvelle vague de mercenaires syriens depuis la Libye, le plus important depuis des mois, et la Turquie continue de remplacer les combattants qui lui sont fidèles.

D’après des sources de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, le groupe de mercenaires pro-turc est rentré en Syrie au cours des 48 dernières heures, et comprend 95 combattants, dont : « Groupe de Hamza », « Corps de la Gloire » et « Sultan Mourad ».

Les mêmes sources ont indiqué que le retour de la grande tranche depuis mars dernier était la première, mais non la première à permettre à la Turquie de se retirer de la Libye, comme on l’espérait, mais une partie du processus de remplacement des combattants; Plus de 100 factions ont récemment été envoyées sur le territoire libyen.

L’envoi de la nouvelle tranche a frappé la Turquie en présentant le mur des demandes internationales de retrait de son parc de la Libye, où il est contraire à la réalité, et les invités d’Ankara ont été rassurés, tandis que la dernière poursuit le remplacement de ses combattants conformément à son ordre du jour secret établi pour la manoeuvre de maintien d’une armée loyale dans ce pays africain.

Ainsi, le territoire libyen connaît une présence continue de mercenaires, sans que la Turquie ait de poids pour les accords internes de Libye, ni pour les appels internationaux et les demandes d’expulsion des combattants étrangers.

Le Gouvernement d’unité nationale libyen, par la Ministre des affaires étrangères, Mme Najla Mangoush, a exprimé sa volonté réelle de retirer les mercenaires et les forces étrangères de son pays.

La semaine dernière, l’Envoyé spécial du Secrétaire général en Libye, M. Ján Kubiš, s’est rendu en Turquie dans le cadre des efforts internationaux visant à la persuader d’arrêter l’envoi de mercenaires, de contribuer positivement au règlement politique, d’organiser des élections en temps voulu, après que les Parties se soient entendues sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale et d’unifier le Parlement.

Plus tôt, des experts dans des déclarations séparées de « Al-Ain News» ont suggéré que la Turquie ne prenne aucune mesure pour préserver ses positions en Libye, en tant que signataire d’un accord illégitime avec l’ancien gouvernement d’entente qui n’a pas eu la confiance de la Chambre des représentants.

Les experts ont souligné que tous les mouvements du Ministère turc de la défense à l’intérieur de la Libye ne laissaient pas entendre leur départ à brève échéance, mais qu’ils se trouvaient sur les bases militaires à l’ouest du pays : «Mitiga, la National Air School» et Ankara possèdent des tonnes de matériel de guerre, sans aucune dissuasion.

La Turquie a le contrôle d’un certain nombre de bases militaires, aériennes et maritimes dans l’ouest de la Libye, connues comme : El Ouatia, et plus de 18 000 mercenaires syriens ont été recrutés, la plupart ont été rapatriés après la fin de leur contrat, ainsi que 10 000 autres terroristes de nationalités, dont 2 500 ont été tués, dont 496 selon des données antérieures à l’Observatoire syrien des droits de l’homme.

La présence de mercenaires d’Ankara se poursuit malgré les déclarations internationales et libyennes rejetant la présence de troupes et de mercenaires étrangers dans le pays, en dépit des résolutions de l’Organisation des Nations Unies interdisant l’armement de la Libye depuis 2011 et de l’accord de cessez-le-feu signé à Genève le 23 octobre dernier.

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