Moyen-Orient

Deux faces d’une même pièce : Comment l’ouverture des routes à Marib et Taiz a révélé la perfidie et la tromperie des Frères musulmans et des Houthis


Tous les efforts de médiation locaux au Yémen visant à rouvrir les routes fermées depuis le début de la guerre en 2015 se sont arrêtés, car la fermeture des routes dans plusieurs gouvernorats yéménites nuit gravement aux citoyens, et les seuls bénéficiaires de cette crise sont les Frères musulmans et les Houthis, car ils imposent des taxes et des prélèvements aux citoyens.

Les Houthis ont trouvé des excuses et ont mis en place des conditions irréalisables pour les médiateurs en vue de l’ouverture des routes à rouvrir, telles que la route Marib – Nihm – Sanaa. Malgré cela, le gouvernement a montré de la flexibilité dans ses tentatives d’ouvrir les routes principales, mais chaque fois que l’accord entre en vigueur et que la date d’ouverture approche, les Frères musulmans et les Houthis le bloquent, selon le site égyptien « Al-Bawaba ».

Les « points de contrôle et de surveillance » sont parmi les points les plus disputés dans l’accord d’ouverture des routes au Yémen. Ils concernent les routes principales qui ont été fermées ou endommagées par le conflit qui a commencé en 2014, et il faut déterminer qui contrôlera ces points et comment organiser la circulation.

Les « arrangements de sécurité » sont également une source de désaccord. Les mesures de sécurité prises pour assurer la sécurité des routes comprennent l’inspection des véhicules, la vérification des identités des personnes et la garantie qu’il n’y a pas de risques de sécurité, ce qui en fait un point de litige important.

Pendant longtemps, les milices des Frères musulmans ont prétendu que leur guerre et leur lutte étaient contre les milices houthies, mais cela n’était qu’un commerce bon marché exprimé par divers moyens dans leurs méthodes de fabrication du terrorisme.

Récemment, une campagne a été lancée au Yémen pour ouvrir les routes entre les zones contrôlées par les Houthis et celles sous l’autorité reconnue internationalement, mais la sélectivité qui a marqué la campagne et les surenchères politiques qui l’ont accompagnée ont rapidement révélé le manque de sérieux des parties impliquées et leur volonté de mettre l’autre partie dans l’embarras et de lui faire porter la responsabilité de la situation humanitaire et des pertes économiques résultant de la fermeture des routes et de la coupure des communications entre les zones.

Le débat a d’abord commencé entre les autorités de la province de Marib, dirigées par le Parti du rassemblement yéménite pour la réforme, représentant des Frères musulmans au Yémen, et les Houthis, concernant l’ouverture de la route Marib – Sanaa via Nihm.

Les Houthis ont rapidement ouvert la route Sanaa – Dhale, menant à des zones du sud du Yémen sous l’influence du Conseil de transition du Sud, ce qui a suscité des soupçons quant à leurs intentions de ré-infiltrer ces zones dont ils avaient été expulsés après leur prise de la capitale Sanaa et de plusieurs autres régions yéménites.

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