Des positions américaines opposées au retrait des Gardiens de la Révolution des organisations terroristes
Le porte-parole des États-Unis, Ned Price, a déclaré : En coopération avec ses partenaires et alliés, Washington utilisera tous les moyens appropriés pour faire face à la menace que représente le Corps des Gardiens de la révolution islamique.
Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier, Price a déclaré que « la plupart des sanctions américaines contre l’Iran comprennent les Corps des Gardiens de la Révolution, et que les États-Unis se sont engagés à utiliser tous les moyens appropriés pour contrer les activités subversives de ce groupe », affirmant qu’ils coopéraient avec leurs partenaires et alliés pour prévenir et répondre à toute attaque éventuelle de la part de l’Iran, comme l’a affirmé l’agence Reuters.
Price a ajouté : « Bien qu’il y ait beaucoup de désaccords au sujet de la politique américaine vis-à-vis de l’Iran, il y a un large consensus sur la nécessité de répondre à ces menaces ».
En réponse à une question, le porte-parole des États-Unis d’Amérique a souligné que les États-Unis protégeraient tous leurs citoyens, y compris les anciens et les actuels fonctionnaires américains, qui étaient menacés par l’Iran.
Dans le même esprit, le sénateur du Parti Républicain Américain Todd Young a qualifié le possible accord de gouvernance de Biden avec l’Iran de « désastre de la politique étrangère américaine », une victoire majeure d’Ali Khamenei.
Dans un article publié sur la chaîne Fox News, le sénateur Young a souligné avant-hier que l’accord avec l’Iran, principal soutien du terrorisme dans le monde, ouvre la voie à la possession d’armes nucléaires à Téhéran et à une recrudescence de la violence du régime iranien dans tout le Moyen-Orient.
Le nouveau cycle de négociations pour la relance de l’accord nucléaire a été arrêté le 11 Mars 2022, et les médias ont rapporté plus tard que le principal désaccord entre les États-Unis et l’Iran était que les Gardiens de la Révolution devaient être retirés de la liste des organisations terroristes ou y figurer.
Le sénateur républicain a cependant souligné que la situation était « pire que cela » et que le gouvernement de Biden a proposé la levée des sanctions sur un certain nombre d’institutions et de personnes iraniennes, y compris « Hossein Dehghan, un membre des Gardes de la Révolution qui avait préparé l’attentat de 1983 au Liban, qui a causé la mort de 220 Marines et de 21 autres Américains ».
Le sénateur américain a vivement critiqué la possibilité de rayer le Corps des Gardiens de la révolution iraniens de la liste des organisations terroristes, qualifiant les Gardiens de la Révolution de « principal instrument du bain de sang » et « responsable du meurtre de plus de 600 soldats américains en Irak ».
Le sénateur Todd Young a mis en garde contre le fait qu’un accord permettant à l’Iran de poursuivre ses ambitions nucléaires serait suffisamment dangereux, mais la levée des sanctions et l’élimination des Corps des Gardiens de la révolution iraniens de la liste des organisations terroristes reviendrait à jeter de l’huile sur le feu du conflit actuel au Moyen-Orient.
Biden doit s’éloigner de la table des négociations, remettant en question l’accord nucléaire passé avec l’Iran sous la présidence de Barack Obama.