Des organisations de défense des droits de l’homme dénoncent le recrutement et l’exploitation politique des enfants dans les camps de Tindouf

Des militants espagnols des droits de l’homme ont condamné, mardi soir à Genève, les graves violations commises par les milices armées du Front Polisario dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l’Algérie), en particulier l’enrôlement militaire des enfants et leur exploitation à des fins politiques.
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Le journal londonien Al-Arab a rapporté les déclarations de Judith Kasambir Segara, représentante du Comité international pour le respect et l’application de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, qui a exprimé son inquiétude face aux violations systématiques des droits des enfants dans les camps de Tindouf.
Lors de son intervention à la 58ᵉ session du Conseil des droits de l’homme, Kasambir Segara a dénoncé « l’enrôlement des enfants dès leur plus jeune âge dans des organisations militaires, les privant ainsi de leur enfance et les soumettant à une idéologie de haine, ce qui constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant ».
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Elle a également mis en garde contre la déportation forcée des enfants depuis les camps de Tindouf et leur instrumentalisation à des fins politiques par l’Algérie et le Polisario sous prétexte d’initiatives humanitaires, les séparant ainsi de leurs familles et les utilisant comme outils de propagande pour justifier un conflit artificiel.
De son côté, Pedro Ignacio Altamirano, président de la fondation Altamirano, a vivement critiqué la gestion des camps de Tindouf par la milice du Polisario, dénonçant la situation « inhumaine » dans laquelle des milliers de personnes vivent dans la pauvreté et la privation. Dans une intervention vidéo diffusée lors de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l’homme, il a déclaré que « le Polisario maintient délibérément les habitants des camps de Tindouf dans une situation de misère afin de les exploiter au maximum, tandis que ses dirigeants vivent dans le luxe à l’étranger, notamment en Espagne », selon Al-Arab.
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Divers rapports internationaux indiquent que le recrutement des enfants se fait sans le consentement des parents, et qu’ils sont contraints de participer à toutes les cérémonies militaires et politiques, sous peine d’emprisonnement ou d’exécution. Cette situation illustre l’effondrement du projet du Front Polisario, qui continue de combattre malgré l’absence de soutien populaire, notamment après les pertes subies ces dernières années.
Des organisations internationales, telles que l’Alliance internationale pour la défense des droits et des libertés, une ONG française, ont déjà dénoncé ces pratiques et appelé à la responsabilité du Polisario.