Moyen-Orient

Des militants des droits humains demandent aux autorités de prévenir les éléments des Frères musulmans d’agresser les femmes à Taëz – Détails 


Ces deux derniers jours, des militants des droits humains ont appelé les autorités locales de la province de Taëz, sur les réseaux sociaux, à protéger les femmes de la région contre les agressions directes des éléments des Frères musulmans.

Selon un rapport publié par le site local « Al-Montasaf », les militants des droits humains se sont étonnés du silence des autorités locales et des services de sécurité de Taëz face aux agissements des membres du parti Al-Islah, notamment un certain Abdullah Al-Adini, qui attaque les femmes et incite directement contre elles.

Les sources ont indiqué qu’Al-Adini mène des campagnes d’incitation contre les activistes à Taëz et au Yémen en général, sans justification, et qu’il n’a pas rencontré d’opposition. Ces actions ont exposé plusieurs femmes à des risques de sécurité en raison de ses propos incendiaires et de ses critiques voilées, inspirées par des idéologies terroristes similaires à celles des groupes Daech et Al-Qaïda.

Les sources soulignent qu’Al-Adini a pris pour habitude de s’opposer et de critiquer toute activité culturelle, féministe, communautaire ou initiative jeunesse, en les qualifiant systématiquement sur le plan religieux. Il incite souvent contre les femmes et les jeunes filles, et exprime des opinions radicales qui n’ont aucun lien avec la loi ou la charia.

Les militants demandent aux autorités, aux institutions nationales et à la société civile de se mobiliser contre le phénomène Abdullah Al-Adini, de le freiner, et de le contraindre à respecter la loi.

Récemment, Al-Adini a incité contre le journaliste Salah Al-Wasai et son épouse après la publication sur Facebook d’une simple photo d’eux, suscitant des réactions allant jusqu’à des menaces de mort.

Des cas similaires ont été enregistrés, où Al-Adini s’est livré à des incitations entraînant des risques de sécurité pour les victimes, profitant du contrôle exercé par le parti Al-Islah, auquel il appartient, sur les institutions de l’État dans les zones libérées de Taëz.

Des rapports yéménites confirment que le mouvement des Frères musulmans a exploité la guerre en cours au Yémen, allant jusqu’à piller tous les aspects de la vie, et que Taëz en a payé le prix, avec des violations incluant l’accaparement de maisons, de terrains et de commerces, ainsi que la formation d’une mafia spécialisée dans le commerce et la vente des aides humanitaires internationales, le trafic d’armes, le détournement des ressources de l’État, et l’ouverture de bureaux de change, d’universités et d’écoles.

Les observateurs estiment que la situation de chaos que connaît actuellement Taëz est le résultat direct de la domination des Frères musulmans et des Houthis. Récemment, des gangs spécialisés se sont formés pour s’emparer de terrains et des maisons des expatriés.

 

 

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