Des menaces d’élimination contre une journaliste yéménite pour avoir dénoncé le terrorisme des Frères musulmans… Détails

La journaliste yéménite Ghadir Al-Sharabi, dont le père a été tué par un dirigeant du parti Al-Islah, « la branche politique des Frères musulmans au Yémen« , a annoncé qu’elle et sa famille reçoivent des menaces de mort pour avoir demandé justice contre le meurtrier de son père.

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Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, elle a affirmé que les forces de sécurité de Taëz manipulent l’affaire et couvrent le coupable responsable de l’assassinat de son père, Saif Al-Sharabi.

Al-Sharabi a expliqué que, depuis le meurtre de son père, elle et sa famille font face à de graves menaces les empêchant de quitter leur domicile sans protection sécuritaire et gardes tribaux. Elle a également évoqué la tension et l’anxiété qu’elle endure depuis cette tragédie.

Elle a accusé les autorités de sécurité de Taëz de ne pas avoir arrêté le meurtrier, Walid Shaala, qui bénéficie de la protection des appareils militaires affiliés aux Frères musulmans. Selon elle, il y aurait des tentatives d’apaiser la situation et de calmer la colère populaire.

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Al-Sharabi a appelé les dirigeants du pays à intervenir et à faire pression sur les parties impliquées dans la protection du meurtrier, exigeant son arrestation immédiate et sa traduction en justice.

Des sources informées à Taëz ont révélé que des mercenaires affiliés aux Frères musulmans continuent de couvrir les auteurs du meurtre d’un citoyen yéménite, tué devant son domicile par un groupe armé lié au commandement militaire de Taëz.

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Ces sources ont déclaré au site Aden Time que des figures influentes du commandement militaire de Taëz, dominé par le parti Al-Islah, auquel appartiennent les coupables, œuvrent à détourner l’affaire et à protéger le mercenaire Walid Kamel, surnommé « Shaala ». Ce dernier a abattu Saif Hamoud Faraj Al-Sharabi devant son domicile avant de prendre la fuite et de trouver refuge auprès de dirigeants militaires affiliés aux milices des Frères musulmans.

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