Des médecins iraniens pour un traitement à Nasrallah après avoir signalé un accident vasculaire cérébral
L’Iran a envoyé des docteurs au Liban pour soigner son allié, le secrétaire général du « Hezbollah » Hassan Nasrallah, qui a été récemment hospitalisé après avoir été informé d’une congestion cérébrale selon le site du journal d’opposition iranien Kayhan dimanche soir.
Le journal rapporte qu’ « après l’annulation du mot Hassan Nasrallah, des sources pro-Hezbollah ont déclaré qu’il souffrait de la grippe, mais certaines sources ont affirmé que Nasrallah avait eu une attaque cérébrale ».
Le journal d’opposition iranien a rapporté que des membres du personnel de l’aéroport international de Beyrouth avaient déclaré que des personnes portant l’uniforme de médecins avaient été envoyées de Téhéran à Beyrouth par l’avion de la compagnie aérienne Miraj de la Garde révolutionnaire.
Selon des sources appartenant au Hezbollah libanais et à des agences de presse appartenant aux Gardiens de la Révolution, notamment Tasneem, la lettre du Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été annulée pour cause de maladie.
Dans un communiqué, le Département des relations publiques du parti a déclaré que l’annulation du discours de Nasrallah, qui devait avoir lieu vendredi soir, était due à une grippe, indiquant que sa maladie l’empêchait de parler normalement.
Cette déclaration, publiée par la chaîne libanaise Al-Manar du Hezbollah, a ajouté que le Secrétaire général devait prononcer un discours, mardi après-midi, à l’occasion de la commémoration du meurtre de Qassem Soleimani, ancien commandant du Corps d’armée Al-Qods de la Garde révolutionnaire iranienne, et d’Abou Mehdi al-Mouhandis, ancien Vice-Président du Rassemblement populaire iraquien.
Soleimani et al-Mouhandis ont été tués lors d’un raid par drone américain près de l’aéroport de Bagdad, la capitale irakienne, le 3 janvier dernier.
Si Nasrallah ne figure pas dans le discours que le Hezbollah tient à faire remarquer, la nouvelle de sa grippe sera mise en doute par beaucoup, en particulier par Israël.
CBS rapporte que Nasrallah a été admis aux soins intensifs dans un état critique. Des sources libanaises ont indiqué que Nasrallah avait été transporté quatre jours plus tôt à l’hôpital Al-Rassoul al-Adham, au sud de Beyrouth, après avoir subi une congestion cérébrale.
Le Jerusalem Post a quant à lui confirmé l’information selon laquelle « Hassan Nasrallah a été transféré aux soins intensifs d’un hôpital de Beyrouth après une attaque cérébrale ».
Un clip d’un médecin du Hezbollah est également sorti de l’hôpital Al-Rassoul al-Adham, où Hassan Nasrallah est soigné.
Le médecin, qui avait l’air très fatigué, a dit qu’on avait fait appel à des médecins iraniens pour soigner Hassan Nasrallah à l’hôpital, ce qui lui avait semblé le plus surprenant.
De 2015 à aujourd’hui, de nombreuses informations font état de la maladie du Secrétaire général du Hezbollah, âgé de 62 ans.
En 2021, une fois publiée la nouvelle de la maladie de Hassan Nasrallah, Fayçal Shukir, un haut responsable du Hezbollah, la qualifie de « sensibilité saisonnière ».
Fayçal a dit à l’agence de presse iranienne Tasneem que l’état physique de Hassan Nasrallah est bon et que le chef du Hezbollah a eu une grave hémorragie pulmonaire douloureuse et sensible chaque année au printemps.
Toujours dans ce contexte, l’Agence officielle iranienne, Irna, a rapporté dimanche soir ce qu’elle a appelé une « source bien informée au Hezbollah libanais », à savoir que « Hassan Nasrallah est en bonne santé et qu’il est traité après avoir été atteint de la grippe ».
Au cours des dernières années, de nombreux rapports israéliens ont fait état d’une détérioration de la santé de Nasrallah, mais des sources du Hezbollah ont nié l’avoir fait.
Israël suit la situation sanitaire de Nasrallah, qui est classé comme ses principaux ennemis, et les services de sécurité, en collaboration avec les services compétents du Ministère israélien de la défense, continuent de suivre chaque discours pour s’assurer de sa santé.
Les médias arabes ont révélé que le Ministère de la Défense recrutait des médecins spécialement pour surveiller l’état de santé et l’état psychologique des dirigeants de différentes factions, notamment Nasrallah, à travers leurs photographies et les vidéos qu’ils publiaient autour d’eux.
