Des éléments de l’EI profitent du tremblement de terre et fuient d’une prison en Syrie
Plusieurs terroristes de l’EI ont réussi à s’échapper d’une prison dans le nord-ouest de la Syrie, en exploitant une sédition civile que les prisonniers avaient infligée après le tremblement de terre.
Selon une source de l’AFP, 20 éléments de l’EI ont fui la prison de la police militaire pro-turque dans la ville de Ragu, près de la frontière turque, qui compte environ 2 000 prisonniers, dont 1 300 sont soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste.
« Après le tremblement de terre, la prison de Raju a été touchée, et hier soir, les prisonniers ont commencé à désobéir », a déclaré le responsable de la prison de Raju.
La source a indiqué que le tremblement de terre de magnitude 7,8 avait été suivi par des dizaines de secousses d’escalade dans la région, ce qui avait entraîné l’effondrement des murs et des portes de la prison.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a déclaré qu’il n’avait pas pu vérifier si des prisonniers avaient fui, mais qu’une insurrection avait eu lieu.
L’incident de Raju fait suite à une attaque de l’EI en décembre dernier visant un complexe de sécurité à Racca, l’ancienne « capitale du califat » en Syrie, afin de libérer les compagnons djihadistes qui y sont détenus.
