Politique

Des accusations de financement du terrorisme sont portées contre Pfizer et AstraZeneca


La Cour d’appel des États-Unis a rouvert un dossier judiciaire contre 21 sociétés, dont AstraZeneca et Pfizer, accusées de soutien et de financement du terrorisme, en concluant des contrats avec le Ministère iraquien de la santé, qui est contrôlé par un groupe soutenu par le régime iranien et les milices libanaises du Hezbollah.

Les requérants ont affirmé que ce que l’on appelle le groupe terroriste Jaysh al-Mahdi contrôlait le Ministère iraquien de la santé et que les accusés, à savoir les 21 sociétés américaines et européennes de fournitures et de matériel médical, avaient fourni des pots-de-vin pour obtenir des contrats d’approvisionnement médical et avaient nié avoir commis des irrégularités.

Les représentants des cinq sociétés suivantes ont déclaré : AstraZeneca, JE Healthcare American Holding, Johnson & Johnson, Pfizer, Hoffmann-La Roche, dans une déclaration commune : « Les mesures supplémentaires indiqueront qu’en aucun cas la responsabilité des sociétés ne sera engagée ».

L’action en justice, confiée par la Cour d’appel des États-Unis au district de Columbia, a été intentée par le groupe Jaysh al-Mahdi, une famille de victimes des attaques en Irak, et a été rejetée par un juge fédéral en 2020.

L’avocat Kannon Shanmugam, qui a défendu la cause des entreprises devant la Cour d’appel, n’a pas encore fait ses observations, et l’avocat de la famille Joshua Branson n’a pas encore fait de commentaires.

Les avocats de sociétés ont dit à la cour d’appel qu’ils ont fourni au gouvernement irakien des « traitements vitaux contre le cancer du sein, des injections d’hémophiles, des appareils à ultrasons, des électrocardiogrammes et autres équipements médicaux » après l’invasion de l’Irak par les États-Unis qui a renversé Saddam Hussein en 2003 ».

En Septembre dernier, Shanmugam a déclaré : La condamnation des entreprises « aura un effet très effroyable sur la volonté des entreprises et des ONG d’entreprendre des activités de base, souvent à la demande du Gouvernement, dans des zones de troubles ».

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