Dbeibah nie s’efforcer d’apporter des changements dans la composition de la direction de la Compagnie Nationale de Pétrole
Le chef du gouvernement d'unité nationale, Abdel Hamid Dbeibah, est engagé dans des conflits avec de nombreuses institutions nationales, alors que la pression pour l'écarter de la scène politique s'intensifie.
Le gouvernement d’unité nationale libyen, dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, a démenti les accusations formulées dans plusieurs rapports concernant la restructuration du conseil d’administration de la Compagnie Nationale de Pétrole, au milieu de différends entre le gouvernement et de nombreuses institutions du pays.
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Dans une publication sur sa page officielle Facebook, le gouvernement de Dbeibah a qualifié la décision circulée de « falsifiée ».
Des pages sur les réseaux sociaux ont diffusé une décision prétendument émise par Dbeibah mercredi, confirmant la restructuration du conseil d’administration de la Compagnie Nationale de Pétrole sous la présidence d’Othman Al-Hadhiri.
Le secteur pétrolier est vital en Libye, et le contrôle total de ces ressources permet de gérer le jeu politique dans le pays, ce que Dbeibah comprend bien, lui qui est accusé d’exploiter les ressources pétrolières pour gagner la loyauté des milices dans la région occidentale.
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De nombreux rapports ont évoqué des dossiers de corruption entourant le secteur pétrolier, en particulier la Compagnie Nationale de Pétrole, ce qui a été confirmé par des instances judiciaires à l’étranger, notamment en Belgique et au Royaume-Uni.
Le site « Africa Intelligence » avait confirmé dans un précédent rapport qu’Abdel Hamid Dbeibah était derrière la destitution du ministre du Pétrole, Mohamed Aoun, dans le but de renforcer son emprise sur la richesse pétrolière et ses revenus financiers.
Le rapport a mis en lumière les coulisses de la nomination d’Ibrahim Dbeibah au ministère du Pétrole en 2022, soulignant que cette décision faisait partie d’un accord visant à nommer Farhat Bengdara à la présidence de la Compagnie Nationale de Pétrole, dans le but de dominer le secteur.
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Il a également mentionné les tensions croissantes entre Dbeibah et Aoun, qui ont conduit à l’empoisonnement de leur relation. Le ministre du Pétrole limogé s’était opposé à la signature d’un mémorandum avec la Turquie en octobre 2022 pour l’exploration des hydrocarbures dans les eaux libyennes, ce qui avait irrité Dbeibah.
Le pétrole a longtemps été utilisé comme une arme dans les conflits, avec la fermeture forcée des champs pétroliers, tandis que les observateurs des affaires libyennes ont critiqué la corruption dans le secteur et le profit des milices dans la région occidentale des revenus, alors que la situation des Libyens se détériore de plus en plus.
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La Libye produit un million de barils de pétrole brut par jour, mais ses institutions pétrolières ont connu ces dernières années plusieurs violations qui ont conduit à des arrêts temporaires de la production et à la déclaration de force majeure par la Compagnie Nationale de Pétrole.
Dbeibah n’est pas en conflit avec l’administration actuelle de la Compagnie Nationale de Pétrole, mais avec d’autres institutions nationales, comme la Banque centrale, où la relation entre le gouverneur de la Banque, Sadiq Al-Kabir, et le chef du gouvernement d’unité nationale est marquée par de nombreuses tensions.
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Ces développements surviennent dans un contexte de pressions internes et externes sur Dbeibah, d’accusations de gaspillage des fonds publics, ainsi que d’efforts de l’Est pour former un gouvernement qui l’écarterait du pouvoir, des efforts soutenus par des forces occidentales souhaitant un gouvernement d’unité pour créer un climat favorable à la tenue des élections.
Les députés du parlement libyen ont voté à l’unanimité lors de leur session plénière cette semaine pour mettre fin au mandat du pouvoir exécutif qui est arrivé lors de la phase préliminaire, en référence au Conseil présidentiel et au gouvernement Dbeibah, dont la période assignée, dépassant 18 mois, est désormais écoulée, considérant le gouvernement d’Oussama Hamad comme le gouvernement légitime.
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La décision, rejetée par le gouvernement d’unité nationale, a suscité des craintes d’un retour au carré de la violence et des combats dans le pays.