Dans le cadre d’une série de nouvelles sanctions, l’Union européenne cible les responsables des violations des droits de l’homme en Iran
L’Union européenne a imposé des mesures restrictives supplémentaires à sept responsables iraniens impliqués dans de graves violations des droits de l’homme en Iran.
Selon le réseau iranien d’opposition « Iran International », les nouvelles listes comprennent le procureur révolutionnaire (d’Isfahan) dans la province d’Isfahan, le vice-juge de la cour criminelle régionale d’Isfahan, ainsi que les responsables de la condamnation des manifestants Saleh Marhoushmi, Majid Kazemi et Saïd al-Yaqoubi, qui ont été exécutés ultérieurement en mai 2023, selon une déclaration du Conseil européen.
Une nouvelle série de sanctions
Le réseau iranien a également indiqué que les sanctions visaient également le commandant des Gardiens de la Révolution islamique dans la province d’Isfahan, qui supervisait la réponse des Gardiens de la Révolution aux manifestations antigouvernementales.
De plus, le gouverneur de la province de Gilan et le chef du conseil de sécurité de Rezvanshahr, qui a ordonné à la police de tirer sur les manifestants lors des manifestations à l’échelle nationale, ont également été inscrits sur la nouvelle liste des sanctions.
Enfin, des sanctions ont été imposées au gouverneur de la ville d’Amol, responsable du meurtre de deux manifestants iraniens, ainsi qu’au commandant de la force du Corps des gardiens de l’Imam Hussein à Karaj, en raison de l’arrestation et du meurtre de Mohammad Reza Ghorbani et de la détention et du viol d’Amrita Abbasi par les forces de sécurité de Karaj.
Il convient de noter que les mesures restrictives imposées par l’Union européenne s’appliquent actuellement à un total de 223 personnes et 37 entités. Elles comprennent le gel des avoirs, l’interdiction de voyager dans l’Union européenne et l’interdiction de fournir des fonds ou des ressources économiques à ceux qui figurent sur la liste.
Les États membres de l’Union européenne ont également appelé l’Iran à mettre fin à sa campagne violente contre les manifestations pacifiques, à mettre fin aux arrestations arbitraires et à libérer tous les prisonniers injustement détenus.
