Craintes sécuritaires autour de la « Conférence du Ramadan » : la Suisse prive les Frères musulmans d’une tribune de propagande
Jour après jour, l’Europe resserre son étau autour de la propagande des Frères musulmans et met en lumière les véritables objectifs de cette organisation, au lieu de se laisser berner par les slogans de façade qu’elle promeut.
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La dernière illustration en date vient de Suisse, où l’organisation des Frères musulmans a été privée d’une tribune de propagande sous le prétexte de la « préparation au mois de Ramadan », un événement auquel des extrémistes devaient participer.
Pour des raisons de sécurité, la ville de Bienne et les responsables de la salle « Kongresshaus » ont annulé le contrat prévoyant l’organisation d’une conférence controversée sur le Ramadan, en raison de préoccupations sécuritaires liées à la participation de figures extrémistes affiliées aux Frères musulmans.
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La conférence sur la préparation au Ramadan devait se tenir le 1ᵉʳ février au Kongresshaus, la salle de conférence de la ville de Bienne.
Hier, les médias suisses ont publié des rapports révélant que certains des prédicateurs figurant sur la liste des intervenants étaient soupçonnés d’appartenir aux Frères musulmans.
Dans un communiqué publié mercredi, la ville de Bienne a souligné que la diversité était une richesse, ajoutant que « les habitants musulmans font partie intégrante de la ville. Cependant, le conseil municipal ne souhaite pas que la tolérance de Bienne soit exploitée ou mise en péril », selon le journal suisse Blick.
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Une liste controversée
Environ 1 000 personnes étaient attendues à cet événement, mais la liste des intervenants a suscité une vive controverse dans les milieux médiatiques suisses.
Parmi les participants figurait Samir Ridwan Jelassi, imam de la mosquée de Lugano, une personnalité controversée.
Selon le journal Blick, les autorités suisses ont précédemment refusé la naturalisation de Jelassi en raison de ses liens avec des membres des Frères musulmans. De plus, les services de renseignement fédéraux (FIS) considèrent Jelassi comme une menace pour la sécurité de la Suisse.
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La liste des intervenants comprenait également Farid Haidar et Mohammed Matar, qui prônent publiquement la tolérance et l’intégration, mais sont également actifs dans des mosquées soupçonnées d’être affiliées aux Frères musulmans.
Par ailleurs, l’événement devait accueillir Shoaib Hussain, un prédicateur influent sur les réseaux sociaux, suivi par deux millions de personnes sur Instagram.
Selon Blick, Hussain diffuse une vision du monde conservatrice.
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Des pressions continues
Depuis 2020, des milieux politiques et médiatiques exercent une pression croissante sur le gouvernement suisse afin d’accélérer la lutte contre les Frères musulmans et l’islam politique.
En décembre 2021, le Parlement suisse a débattu d’un projet de loi sur l’islam politique, présenté par le député Lorenzo Quadri.
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Ce projet de loi proposait d’introduire un nouveau délit pénal sous l’intitulé « islam politique » afin de protéger la sécurité intérieure, d’interdire les associations adoptant cette idéologie et de fermer leurs mosquées et centres culturels en Suisse.
Cette initiative ne s’est pas arrêtée là. En effet, le député Walter Wobmann a soumis, la même année, une interpellation concernant le financement étranger des associations et mosquées affiliées aux Frères musulmans. De leur côté, les députés Doris Fiala et Ruth Humbel ont proposé plusieurs mesures visant à lutter contre ce phénomène, notamment l’interdiction du financement étranger des associations et des mosquées.
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