« Coup de provocation » : Trump lance sa bataille contre Harris
Une bataille féroce s’engage entre Donald Trump et la candidate potentielle des démocrates, Kamala Harris, le candidat républicain n’ayant pas manqué d’y ajouter une touche provocatrice.
Mardi, lors d’une conférence de presse virtuelle, Trump a déclaré que vaincre sa rivale démocrate potentielle Kamala Harris lors des élections prévues en novembre prochain serait « plus facile » que de battre le président Joe Biden.
Il a ajouté : « Elle est bien plus extrême que lui », tout en affirmant être prêt à la confronter en débat. « Je suis prêt à participer à plus d’un débat », a-t-il déclaré.
« Trump le condamné »
De son côté, Harris n’a pas manqué de cibler son adversaire, déclarant : « Je mettrai fièrement mon bilan face à Trump, condamné pour plusieurs crimes », selon ses propos.
Lors d’un rassemblement électoral à Milwaukee, dans le Wisconsin, elle a ajouté que le président américain Joe Biden « a laissé un héritage d’accomplissements dépassant celui de la plupart des présidents ayant servi deux mandats ».
Elle a poursuivi : « Nous gagnerons de nouveau les prochaines élections et la route vers la Maison-Blanche passe par le Wisconsin ».
Harris a annoncé qu’elle avait obtenu « le nombre suffisant de délégués pour remporter la nomination du parti démocrate », s’engageant à « continuer de travailler dans les semaines à venir pour unir le parti démocrate ».
Elle a souligné que « les autres se concentrent sur le passé, nous nous concentrons sur l’avenir, et nous croyons en un avenir où chacun jouit de dignité ».
Elle a affirmé : « Je connais très bien Donald Trump et nous gagnerons les élections ».
Trump et « Bibi »
Le même jour, Trump a annoncé qu’il rencontrerait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu jeudi dans sa résidence en Floride.
Sur sa plateforme Truth Social, l’ancien président a écrit : « J’ai hâte d’accueillir Bibi Netanyahu à Mar-a-Lago, à Palm Beach, en Floride, jeudi », après avoir annoncé plus tôt que la rencontre aurait lieu mercredi.
Il a ajouté : « Lors de mon premier mandat, nous avons connu la paix et la stabilité dans la région et nous les connaîtrons à nouveau ».
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Il a poursuivi : « Comme je l’ai dit lors des discussions avec le président ukrainien (Volodymyr Zelensky) vendredi et d’autres dirigeants ces dernières semaines, mon programme (pour réaliser la paix par la force) montrera au monde que ces guerres terribles et sanglantes et ces conflits violents doivent cesser ».
Il a également estimé que « des millions de personnes meurent, et Kamala Harris (la vice-présidente et candidate à la présidence) n’a absolument aucune capacité à y mettre fin ».
