Moyen-Orient

Corruption de plusieurs milliards… Les Frères musulmans continuent de provoquer des crises à Taëz


Des sources yéménites ont accusé le commandement du gouvernorat militaire de Taëz, sous le contrôle du groupe des Frères musulmans, d’être à l’origine d’une nouvelle crise liée au gaz domestique, en imposant des prélèvements illégaux sur les camions transportant du gaz, ce qui a entraîné une forte hausse des prix.

Selon des sources citées par le site Al-Muntasaf Net, le prix de la bouteille de gaz a soudainement grimpé de 10 000 à 13 000 rials yéménites, sans qu’aucune justification officielle ne soit fournie, tandis que certains accusent des chefs militaires affiliés à la faction islamiste d’empocher la différence de prix, générant ainsi des revenus estimés à plusieurs milliards de rials.

Les mêmes sources ont affirmé que ce n’est pas la première fois que la région militaire de Taëz est impliquée dans la création de crises liées aux conditions de vie. Elles accusent sa direction de suivre une stratégie délibérée pour s’enrichir au détriment des citoyens, tandis que le gouvernement et le Conseil présidentiel continuent de garder le silence, sans prendre de mesures pour limoger ou poursuivre les responsables de ces violations.

Depuis qu’il a pris le contrôle effectif des décisions sécuritaires et militaires dans la ville de Taëz, le parti Al-Islah a joué un rôle central dans la complexification de la situation sur le terrain et de la vie quotidienne, en gérant les affaires locales selon son agenda politique, au détriment des intérêts des habitants.

Le parti est à l’origine de nombreuses crises, de celle de l’eau à l’électricité, en passant aujourd’hui par celle du gaz, sans oublier son implication présumée dans divers scandales de corruption et de trafic d’armes.

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