Comment un accord nucléaire iranien accroîtra-t-il l’arsenal et la puissance du Hezbollah libanais ?
L’Iran continue de chercher à faire aboutir le dossier de l’accord nucléaire iranien, ce qui contribuerait à renforcer la capacité du Hezbollah libanais à étendre son terrorisme au-delà des continents.
Le Hezbollah libanais a la possibilité de faire appel à l’aide iranienne pour étendre ses efforts de mise au point de munitions mortelles et précises.
L’Iran recevra jusqu’à 275 milliards de dollars de sanctions pour alléger les sanctions au cours de la première année du nouvel accord nucléaire et plus de 1000 milliards de dollars d’ici 2030. Il est probable que l’on financera en partie la prolifération de munitions de précision destinées au groupe terroriste libanais du Hezbollah. Si le Hezbollah les obtient, ces armes sont précises et meurtrières, ce qui déclenchera une guerre entre Israël et le Liban.
L’Iran fournit déjà près de 700 millions de dollars par an au Hezbollah, une somme qui pourrait encore augmenter si un nouvel accord était conclu entre Washington et Téhéran pour mettre fin à l’accord nucléaire.
Rappelant qu’Israël a déjà averti que le Hezbollah avait collecté des « centaines » de ces armes, et que si Tel Aviv juge nécessaire une frappe préventive, inspirée par la crainte d’une attaque du Hezbollah sur des infrastructures vitales, la guerre qui s’ensuivrait pourrait être catastrophique, au bord de l’effondrement politique et économique. Il est indéniable qu’Israël paiera également un lourd tribut, comme l’a dit Jonathan Schanzer, premier vice-président de la Fondation pour la défense des démocraties.
Mark Dubowitz, le directeur général de ‘Defense of Democracy Foundation’, a déclaré qu’avec les gains exceptionnels attendus du New Deal iranien, le Hezbollah serait en mesure de profiter de l’aide iranienne pour étendre ses efforts récents de développement de munitions mortelles et précises. L’armée israélienne considère ces « armes qui changent les règles du jeu » comme une menace stratégique majeure, deuxième branche du programme d’armement nucléaire iranien.
L’arsenal de missiles du Hezbollah comprend déjà environ 150 000 missiles sol-sol et missiles, ce qui lui donne la possibilité de perturber l’économie israélienne et d’infliger d’importantes pertes aux civils. Cependant, la plupart des projectiles à courte portée et imprécis peuvent frapper n’importe où en Israël et modifier le parcours de vol pour accroître la précision et la mortalité.
Cette capacité appuiera les efforts du Hezbollah pour attaquer des infrastructures israéliennes telles que des positions militaires, des sites chimiques, des installations nucléaires, des installations en eau et des zones civiles densément peuplées, selon les observateurs, avec un nombre suffisant de munitions guidées, qui pourraient avoir des effets sur certaines cibles proches de l’impact d’une arme nucléaire.
À cet égard, Israël poursuit sa campagne diplomatique pour empêcher les puissances mondiales de revenir à l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran.
Israël travaille à convaincre la communauté internationale de ne pas relancer le Plan d’action conjoint global, un accord signé en 2015 pour limiter le programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions.
Au cours des dernières semaines, les responsables israéliens ont eu des discussions intenses en coulisses avec le Sénat américain et les membres du Congrès, ainsi qu’avec des responsables européens pour les convaincre d’accepter la position israélienne. Israël a également fourni aux Etats-Unis et à l’Europe de nouveaux renseignements sur les activités des sites nucléaires iraniens.
Israël déclare que cet accord permettra à l’Iran d’acquérir des armes nucléaires sans avoir à subir les sanctions et de transférer des fonds à ses alliés, dont le Hezbollah, mais que l’Iran maintient que son programme nucléaire est pacifique et continue à rechercher le succès de l’accord.