Comment les Mouvements Islamiques ont réussi à politiser la religion: Détails
Parce qu’ils se basent sur l’héritage religieux dans leur projet, chaque fois qu’ils commettent un crime, ils se précipitent pour trouver une position de l’héritage religieux qui légitime ces crimes, plutôt que l’inverse, faisant de l’islam dans ce processus un outil idéologique entre les mains de ces groupes, leur permettant de façonner leurs désirs sous une forme religieuse qui nie toute objection ou opposition, où l’objection à ce moment exprime un rejet du jugement divin et donc un rejet de la religion.
Les mouvements islamiques politiques parient sur la validité de l’islam pour chaque époque et lieu, plaçant le désaccord avec ce pari comme un désaccord avec Dieu, où ici la différence est considérée comme un rejet de la sagesse divine illimitée en termes de temps ou de lieu et un défi à cela, selon ce que le site « al-Hal Net » a indiqué. Le site web estime que ces mouvements présentent leurs projets sous le slogan « L’islam est la solution », un slogan qui implique l’absence de l’islam de ces sociétés d’un angle, et la présence de l’islam avec ces groupes d’un autre angle; ainsi, ils se positionnent comme exclusivistes comme les prophètes et les messagers, et présentent leur proposition comme une proposition divine supérieure à tous les projets présentés.
Selon les mécanismes de travail des groupes islamiques politiques tels qu’observés par le site et leur ambition de poursuivre le pouvoir, ils opèrent selon la politique machiavélienne; la fin justifie les moyens, et ils traitent l’islam comme un moyen consommable pour atteindre le pouvoir, pour se créer une popularité en jouant sur la dimension religieuse d’une part, et en l’utilisant comme outil politique et moral contre l’opposition d’autre part, où l’opposant est considéré comme s’opposant à l’islam, que ces groupes déclarent représenter, appeler et voir comme une solution.
De plus, les groupes islamiques politiques se placent dans un état d’antagonisme avec la modernité et les composantes de l’État moderne, insistant sur la consommation politique de la religion, et non sur l’isolement de la religion de la politique d’une part, et insistant sur l’impartation d’une dimension conspiratrice à la modernité et en la diabolisant, et en rejetant l’État portant ses composantes et ses outils de succès en son sein, car à ce moment-là, il révélera le vide du projet de l’islam politique de toute vision développementale pratique, portant en lui la possibilité de présence pratique sur le terrain, et il suffit de déclarer sa recherche pour l’au-delà (le lieu de résidence et de décision).
L’islam politique réussit également à tirer parti de la défaite politique et du manque de vitalité politique de l’Europe occidentale comme point d’entrée pour faire chanter le sentiment musulman, et présente son projet comme un projet noble contre les ambitions européennes dans les terres de l’Orient islamique.