Politique

Comment les Frères soudanais essaient-ils d’exploiter le conflit dans le pays ?


Un environnement idéal pour déployer les cellules des Frères au milieu des combats. Le Soudan souffre d’une forte division entre ses forces d’assistance rapide et l’armée soudanaise de Al-Burhan, avec des répercussions catastrophiques et des tirs partout dans le monde, un temps que les dirigeants terroristes des Frères ne peuvent que se permettre.

Un groupe terroriste tire parti de l’insécurité et des désaccords qui existent entre de puissants fronts au Soudan pour s’imposer sur la société politique soudanaise, où les éléments du groupe tentent de transformer le conflit en un conflit qui sert leurs intérêts.

Conflit au Soudan

Des combats intenses et incessants se livrent actuellement au Soudan entre l’armée et les forces de soutien rapide. À ce jour, aucune initiative régionale, aucune revendication des Nations Unies ou de la communauté internationale n’a été retenue, et aucune trêve n’a été mise en place pour apporter une aide humanitaire aux plus de millions de personnes touchées.

Les Soudanais sont confrontés à de nombreuses crises de pénurie d’eau, de nourriture et de médicaments, en raison des combats entre les forces des deux parties. Au milieu de tout cela, les Frères musulmans s’efforcent d’utiliser la situation actuelle de manière purement pragmatique pour atteindre des objectifs politiques, en réservant une place sur la carte politique.

Les Frères du Soudan ?

Pourtant, les Frères du Soudan se sont rapidement exprimés, dès le début de la crise, sur leur position de soutien au général Abdul Fattah Al-Barahan et à l’armée soudanaise face aux forces d’appui rapide, ce que le groupe a tenté d’exporter en tant que soutien à la stabilité et aux institutions nationales.

La décision d’organiser le sommet fait partie d’un processus d’accord politique préalable avec la Démonstration, condition sine qua non pour que les frères reviennent à la vie politique.

Dans une déclaration publiée samedi après-midi, les Frères ont appelé les parties à défendre les intérêts nationaux, à préserver l’unité et la stabilité du Soudan au-dessus de tout, et à avancer sans délai dans la réalisation des droits de transition restants, afin de donner pleinement autorité aux civils.
La branche soudanaise des Frères, dirigée par l’Observateur Général Adel Abdullah, ou un organisme local dirigé par Saif al-Din Akbar, a ouvertement revendiqué le soutien de l’armée comme le fief d’Abdel Fattah al-Burhan.
Cette décision a permis à Al-Qaida de reprendre son activité politique, une décision qui a suscité des controverses au cours de la période écoulée.

Les frères se battent

Selon Mustafa Hamza, « ce sont les Frères qui font la guerre au Soudan pour faire avorter l’accord-cadre et le processus politique menant finalement à un gouvernement civil, pour libérer les militaires du pouvoir et de la vie politique, car au Soudan personne n’a d’intérêt dans la guerre sans les vestiges d’un régime autoritaire, pour bloquer la transition démocratique et démanteler sa structure d’organisation au sein des institutions civiles et militaires de l’État ».

Il a ajouté que le Soudan souffrait énormément et que, là où le peuple soudanais avait l’impression d’être une bouée de sauvetage, ce qui n’était pas réel, les Frères frères musulmans se montraient en situation de crise pour servir leurs intérêts en cas de retour et ce qui se passait au Soudan était un environnement qui leur était particulièrement favorable.

Hamza a ajouté que les éléments isolés du régime des Frères Musulmans avaient intensifié leurs activités sur la scène soudanaise en poussant les chefs de guerre et en ouvrant des fronts d’hostilité ouverte à l’égard de l’Accord-cadre, au milieu d’une campagne de mobilisation des forces armées et de leur appel à se retirer du processus politique sous prétexte qu’ils étaient confinés à un groupe politique spécifique.

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