Comment les Frères de Tunisie tiennent-ils leur solde électoral ? Aber Mossi répond..
La présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, rouvre le dossier de financement étranger pour les associations tunisiennes et les partis afin d’obtenir des avantages électoraux.
Moussi a demandé la suspension du financement des associations tunisiennes « argent corrompu et étranger » pour ensuite être transféré à des partis dans le but d’attirer les électeurs, comme l’a révélé la radio « Shems FM » sur son site internet.
Abir Moussi, lors d’une conférence de presse organisée par le Parti destourien libre, a déclaré : « Les pieuvres des Frères se mêlent aux quartiers populaires, tiennent des listes d’électeurs qui leur donnent de l’argent et transfèrent automatiquement leurs voix pour les Frères musulmans ».
Elle a souligné que « le Gouvernement actuel, quel que soit le changement de loi, maintiendra le capital électoral des Frères dans ces quartiers, car ils assurent la sécurité sociale des électeurs par le biais du Programme de micro financement, programme des Frères ».
La présidente du Parti destourien libre a appelé à l’assèchement des associations suspectes de Rached Ghannouchi.
Moussi a expliqué que la Tunisie n’avait pas vécu une véritable démocratie ces 10 dernières années, mais un chaos et une partisane.
À propos du « dialogue national », elle a déclaré : « Ce dialogue n’est qu’une perte de temps, une autre occasion pour les fauteurs de troubles et les administrateurs de l’État des Frères et des Corrompus de revenir et d’imposer leur vision et de se partager le gâteau entre eux ».
Elle a ajouté que « le dialogue n’est pas une solution, c’est la défense d’un système qui a échoué, elle refuse de partir et elle veut se rendre », comme elle l’a dit.
Elle s’est référée à la « purification du climat électoral », estimant que « la modification de la composition de l’organe électoral le lierait au pouvoir exécutif, et qu’elle passerait donc de l’organe de consensus à celui du Président Kais Saïed », selon elle.
Jeudi, le mouvement du 25 Juillet en Tunisie a demandé la dissolution du mouvement Ennahdha, considéré comme terroriste, qui provoque la ruine du pays et la faillite de l’État.
Le 30 Mars, le président tunisien Kais Saïed a annoncé la dissolution du parlement gelé, à la suite d’une tentative d’insurrection menée par Ennahdha.