Comment le régime des Houthis et des Frères musulmans a-t-il détruit délibérément le secteur de la santé au Yémen ?
La guerre menée par les milices houthis et leur alliance avec les Frères musulmans, travaillant à sa prolongation pour réaliser leurs intérêts douteux, a eu un coût effroyable pour le secteur de la santé, comme le révèle un récent rapport des Nations unies, avec plus de 63 000 cas signalés l’année dernière en 2023, touchant de nombreuses épidémies et maladies.
Le rapport attribue le retour et l’augmentation des cas de maladies évitables par la vaccination à la baisse des taux de vaccination des enfants au Yémen.
L’UNICEF a déclaré que la forte baisse des taux de vaccination des enfants au cours des deux dernières années a laissé des millions d’entre eux sans vaccination routinière, entraînant le retour et l’augmentation des maladies évitables par la vaccination et des décès chez les enfants.
Elle a ajouté que plus de 63 642 cas suspects d’infection par des maladies évitables par la vaccination, telles que le choléra, la rougeole, la diphtérie et la poliomyélite, ont été signalés en 2023.
La rougeole représentait la majorité des cas signalés, avec 53 000 cas suspects de la maladie, dont 2 347 cas confirmés dans tout le pays en 2023, ainsi que 1 978 cas suspects de diphtérie.
Le rapport indique que le virus de la poliomyélite de type 2 a continué à se propager l’année dernière en 2023, avec trois nouveaux cas confirmés, portant le nombre total de cas confirmés à 239 depuis le début de l’épidémie en novembre 2021.
Il a également signalé une augmentation notable du nombre de cas de choléra depuis novembre dernier, avec 8 425 cas suspects signalés en 2023.
Cela intervient alors que l’UNICEF a souligné que la suspension du programme complet de sensibilisation, y compris les campagnes de vaccination de routine, dans les provinces contrôlées par les milices houthis, constitue un défi majeur pour la réponse à ces épidémies.
Depuis le début de l’année en cours, des rapports des Nations unies et des sources médicales locales ont révélé la propagation des épidémies de choléra, de rougeole et de diphtérie dans la plupart des provinces, principalement dans les zones contrôlées par les milices houthis, en raison du refus de ces milices de vacciner dans les zones qu’elles contrôlent.
Ce coût effroyable supporté par la population est le résultat de la guerre destructrice menée par les milices houthis et leur alliance avec les Frères musulmans, travaillant à sa prolongation autant que possible, les deux factions ayant choisi de saboter les institutions et les secteurs de services, privant les populations de leurs droits les plus élémentaires, y compris le droit aux soins de santé.