Grand Maghreb

Comment le mouvement Ennahdha poursuit-il ses opérations provocatrices au sein des institutions tunisiennes ?


Le groupe terroriste des Frères continue de lutter contre la Tunisie nouvelle, qui s’est affranchie de la corruption et de l’intolérance religieuse, après une décennie noire vécue par le peuple tunisien sous Ennahdha, la branche politique des Frères terroristes.

Le groupe entame plusieurs opérations visant à mettre le président tunisien Kaïs Saïed en conflit avec le peuple, des tentatives de coup d’État à l’entreposage de bases et de denrées alimentaires pour une action populaire contre le président tunisien.

Manipulation

Plus récemment, des enquêtes sur des emplois et des nominations suspectes durant la période du mouvement Ennahdha ont révélé que 47.000 employés étaient embauchés sur la base de faux certificats scientifiques, l’objectif étant l’infiltration des frères d’armes qui menace l’État tunisien.

Le parti des Frères musulmans tente encore de pénétrer dans les institutions gouvernementales par l’intermédiaire de ses partisans au pouvoir, qu’Ennahdha a plantés il y a des années, et qui ne font que bloquer les différentes voies de réforme mises en place par Kaïs Saïed.

Attaque de Djerba en tant que document de pression

L’attentat de Djerba a également révélé que les institutions gouvernementales avaient été infiltrées par le Parti des Frères Musulmans évincés du pouvoir, notamment parce que l’attaque avait mis la pression sur la présidence tunisienne face à un terrorisme désavoué par le peuple. Il avait visé le temple de la Ghriba, un lieu de culte juif sur l’île de Djerba, et avait ouvert la porte à la pénétration du ministère de l’Intérieur par les Frères musulmans, ainsi qu’à la nécessité de protéger l’institution de sécurité contre les infiltrateurs.

En 2013, le ministre de l’Intérieur tunisien de l’époque, Lotfi Ben Jeddou, reconnaît une présence parallèle au sein de son ministère, accusant les personnes travaillant au ministère d’être loyales envers des partis.

Le contrôle des frontières de l’État

La chercheuse tunisienne Miriam Azzouz écrit que « les Frères pendant la décennie noire ont organisé et soutenu le contrôle des frontières de l’État, où il peut publier ses idées, et quand le rejet populaire de l’organisation prend de l’ampleur, le mieux que les Tunisiens aient fait est de révéler ses idées cachées et son comportement incertain, sa chute étant réelle mais toujours manipulée dans les murs de l’État en quête d’un retour ».

Azzouz a ajouté: « Près d’une centaine d’années d’organisation fraternelle ont été mises à l’épreuve de la vie, des gens et du jugement, sa chute était inévitable, et son ascension était factice et associée à des slogans sans rapport avec la réalité de l’organisation ».

Le temps a montré que les Frères musulmans sont une usine de chaos mobile, ne croient pas à l’idée de la patrie ni à celle d’une autre religion ou d’une autre pensée différente, et ne croient pas en la citoyenneté. Il n’est pas rare qu’un dirigeant porte des slogans, qui n’ont peut-être pas de réel impact sur le terrain.

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