Cette punition est pour ceux qui entravent les élections algériennes… Détails
Le Gouvernement algérien a mis en garde contre une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 20 ans, à l’encontre de toute personne ou groupe de personnes dont la participation à la destruction, au désarmement, à la perturbation du scrutin ou au blocage des votes, pendant les élections législatives prévues le 12 juin.
Cela a été fait lors d’une réunion du Conseil des ministres, selon une déclaration du Premier Ministre, au cours de laquelle le Ministre de la justice, M. Belkacem Zeghmati, a présenté le cadre législatif qui régit le processus électoral et les dispositions relatives aux »crimes électoraux », comme l’a indiqué l’Observatoire Mena.
Il a déclaré que la peine qu’il avait proposée visait à protéger le vote contre les actes de violence, afin de perturber le déroulement normal des élections et d’exercer librement son droit électoral.
Selon les observateurs et les analystes, la menace posée par le Gouvernement était principalement dirigée vers la région tribale de l’est de la capitale, une partie de la population ayant démontré sa détermination à « briser le trône du pouvoir », des élections jugées illégales et un mouvement du pouvoir pour se soustraire aux exigences de la mobilité populaire, en changeant radicalement le régime, comme l’ont déclaré les médias locaux.
On se souviendra que le plébiscite de l’amendement constitutionnel du 1er novembre 2020, avant l’élection présidentielle du 12 décembre 2019, ainsi que les élections parlementaires de 2002, avait été totalement boycotté par de nombreux bureaux de vote et que les urnes avaient été incendiées.
Plusieurs partis détiennent une part importante de l’action politique qui appelle au boycott de l’éligibilité, notamment le Front des forces socialistes, le Rassemblement pour la culture et la démocratie et le Parti des travailleurs.
D’un autre côté, les partis qui ont droit à la prestation, en particulier les islamistes qui sont en concurrence avec force, ont demandé aux boycotts de respecter les citoyens qui souhaitent voter.