Campagne de répression dans 5 provinces du Yémen : des dizaines d’enlèvements par les Houthis

Les milices houthies, soutenues par l’Iran, ont lancé une nouvelle campagne de répression visant l’enlèvement de dizaines de civils dans les zones sous leur contrôle au Yémen.
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Des sources médiatiques et des défenseurs des droits humains ont déclaré que les milices ont enlevé au moins 65 personnes au cours des derniers jours dans les provinces d’Ibb, Dhale, Taëz, Sanaa et Raymah, dans l’une des plus grandes vagues de répression contre les civils.
Selon les sources, les personnes enlevées comprennent des universitaires, des avocats, des enseignants, des militants, des médecins ainsi que des citoyens ayant exprimé leur opposition à la domination autoritaire des Houthis.
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Ibb en tête de liste
La province d’Ibb arrive en tête avec plus de 40 civils enlevés dans différentes localités. Les victimes incluent des figures notables du milieu universitaire, juridique et éducatif.
Taëz arrive en deuxième position, avec plus de 10 civils kidnappés dans la localité de Baher, dans le district de Mawiyah, à l’est de la province. Ces enlèvements ont provoqué une vague de déplacements massifs vers les zones libérées.
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Des sources ont également confirmé que de nombreuses familles ont fui Baher vers des zones voisines libres dans le district d’Al-Azariq, dans la province de Dhale, craignant la répression houthie.
Dans la ville de Damt, toujours dans la province de Dhale, plusieurs citoyens ont été enlevés après avoir protesté pacifiquement contre l’expropriation de leurs terres par les Houthis pour construire une nouvelle station douanière sur la route reliant Sanaa à Aden.
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À Raymah, les milices ont enlevé plusieurs civils, dont trois proches du prédicateur Saleh Hantous, récemment assassiné par les Houthis après de violents affrontements dans le village d’Al-Bayda, dans le district de Al-Salafiyah.
À Sanaa, un activiste nommé Sanad Naji Al-Absi a été enlevé en raison de son travail dans les droits humains et de ses appels à un procès équitable concernant le meurtre d’un citoyen nommé Bashar Al-Absi.
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Condamnations locales
Cette campagne d’enlèvements, notamment à Ibb où les victimes ont été emmenées dans des prisons secrètes ou vers des lieux inconnus, a suscité une vague de condamnations politiques et humanitaires. Elle a été décrite comme une « violation flagrante des droits humains ».
Le bureau politique de la Résistance nationale à Ibb a fermement condamné cette campagne houthie, qualifiant les enlèvements de civils – parmi lesquels des enseignants, des avocats et des universitaires – d’arbitraires et sans fondement légal.
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Le communiqué a affirmé que « ces pratiques s’inscrivent dans une stratégie systématique d’oppression des libertés », ajoutant qu’elles marquent une grave intensification des violations contre les habitants de la province.
Le texte tient Abdul-Malik Al-Houthi, chef des milices, « pleinement responsable de la vie et de la sécurité des personnes enlevées », affirmant que « ces crimes ne resteront pas impunis ».
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Il a appelé la communauté internationale et les Nations unies à « assumer leur responsabilité, faire pression pour la libération immédiate des détenus et prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces crimes », soulignant que « le silence international encourage les milices à poursuivre leurs politiques répressives, aggravant ainsi les souffrances du peuple yéménite ».
Pour sa part, le Réseau yéménite des droits et libertés – une coalition de défense des droits humains – a qualifié ces enlèvements de « campagnes de répression systématique ».
Il a réitéré sa demande aux Houthis, soutenus par l’Iran, de libérer immédiatement et sans condition toutes les personnes détenues ou disparues de force.
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