Bin Habresh ferme les yeux sur le terrorisme des Frères musulmans… Les Forces d’élite hadramies font face à un complot
Malgré les avancées notables des Forces d’élite hadramies dans la sécurisation de la côte d’Hadramaout, la stabilisation de la région et la lutte contre le terrorisme, ces forces font aujourd’hui l’objet d’une campagne ciblée menée par le chef tribal Amr Bin Habresh, soulevant de nombreuses interrogations quant à ses motivations réelles.
Dans une démarche largement critiquée, Bin Habresh a lancé l’ouverture de camps de recrutement militaires en dehors du cadre institutionnel de l’État, dans des zones pourtant sûres du littoral, sans coordination avec les autorités compétentes. Selon des observateurs, cette initiative représente une menace directe à l’encontre des Forces d’élite, visant à saper leur rôle national en créant une force parallèle au service d’agendas étroits, déconnectés des intérêts d’Hadramaout.
Ce qui suscite encore plus d’inquiétude, c’est que Ben Hobrish reste totalement silencieux face à l’anarchie sécuritaire qui ronge le Wadi Hadramaout depuis des années, où opèrent librement des groupes extrémistes et terroristes sous la couverture des Frères musulmans, sans réaction réelle des forces en place, voire avec leur complicité présumée.
Si Bin Habresh se souciait véritablement de la sécurité d’Hadramaout, comme il le prétend, pourquoi n’a-t-il pas concentré ses efforts sur le Wadi, en proie à la violence et au chaos ? Pourquoi cible-t-il plutôt la zone côtière stable et les forces locales respectées qui y assurent la sécurité ?
Pour de nombreux analystes, les initiatives de Bin Habresh semblent être une tentative manifeste d’affaiblir les forces du Sud, en préparant le terrain pour un retour du désordre et de la corruption, dans le cadre d’un projet plus large visant à rétablir l’emprise des Frères musulmans sur Hadramaout.
Des militants mettent en garde contre le danger de ces manœuvres tribales politisées, susceptibles d’entraîner Hadramaout dans une nouvelle spirale de conflits, à l’heure où la province a plutôt besoin de renforcer ses institutions officielles, en particulier les Forces d’élite hadramies, et non de créer des milices rivales qui ne feront qu’attiser les tensions et raviver le chaos.
