Politique

Bachagha : Il n’y a pas de plan d’action depuis Tripoli. Nous prévoyons d’organiser des élections dans 14 mois


Le chef du gouvernement libyen Fathi Bachagha confirme qu’il n’a pas l’intention de travailler à Tripoli et qu’il exercera ses fonctions à Syrte, dans le centre du pays.

 

Dans un entretien avec l’Associated Press (AP), Bachagha a déclaré que son gouvernement opérerait depuis son siège à Syrte, à la lumière du refus persistant du chef du Gouvernement d’unité nationale de céder le pouvoir avant les élections.

Bachagha souligne qu’il ne va pas à Tripoli tant que les conditions ne sont pas favorables : « Nous nous reprochons d’être entrés dans la ville », demande à la Banque centrale de Libye de transférer le budget de l’État à son gouvernement.

Il a indiqué qu’il se trouvait dans une voiture civile qui l’accompagnait et qu’il n’était pas armé pour essayer d’entrer la semaine dernière dans la capitale, Tripoli.

Il a accusé les milices de commencer à l’attaquer après avoir pénétré à Tripoli, tuant l’un de ses compagnons, Ahmed Al-Ashhab, alors qu’il défendait les miliciens.

Bachagha a révélé que son gouvernement envisageait d’organiser des élections au niveau libyen dans les 14 mois, tout en remettant en question la capacité du chef du gouvernement sortant, Abdel Hamid Dbeibah, d’unifier la Libye et d’organiser des élections, étant donné qu’il n’avait pas une loyauté suffisante en dehors de la capitale, Tripoli.

L’Ouest libyen est témoin d’une détérioration de la sécurité après que le Président sortant du Gouvernement, Abdel Hamid Dbeibah, a modifié les échelons supérieurs de l’appareil de renseignement militaire, et le Service de renseignement général après que le Président libyen, Fathi Bachagha, ait tenté d’entrer à Tripoli pour y exercer ses fonctions.

Dbeibah a publié des décisions prises par des experts politiques et militaires qui menaçaient l’accord de cessez-le-feu, y compris des modifications militaires aux lignes de contact.

Samedi, Dbeibah, en tant que ministre de la défense de son gouvernement sortant, il a ordonné aux brigades 166 de Misrata dirigés par Mohammed al-Hassan de ne plus protéger le système fluvial industriel de la région d’Ash Shwayrif, un des points de contact, et a chargé une milice de se présenter dans la région en violation de l’accord de cessez-le-feu, en vertu duquel aucun véhicule militaire ne devait être déplacé à partir de cette région ou vers cette région, avec l’accord préalable du comité 5+5.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page