Assassinats et enlèvements : l’Iran rejette les accusations de l’Occident

Téhéran balaie les allégations d’assassinats et d’enlèvements visant ses opposants à l’étranger, les qualifiant de sans fondement et politiquement motivées.
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Ce vendredi, l’Iran a fermement rejeté les accusations lancées par les États-Unis et plusieurs de leurs alliés, qui accusent Téhéran d’avoir orchestré des politiques d’assassinats ciblés et d’enlèvements à l’étranger, visant des opposants, journalistes et anciens responsables.
Dans un communiqué officiel, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaei, a déclaré que ces accusations étaient « infondées » et qu’elles visaient à « détourner l’attention de l’opinion publique internationale de la véritable crise humanitaire : le génocide en Palestine occupée », faisant référence au conflit en cours entre Israël et le Hamas à Gaza.
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Une dénonciation collective occidentale
La veille, jeudi soir, un communiqué conjoint publié par les États-Unis et 13 pays occidentaux alliés — dont le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, le Canada, la Suède et les Pays-Bas — accusait l’Iran d’avoir mis en œuvre une stratégie transnationale d’intimidation, d’enlèvements et de meurtres ciblés en Europe et en Amérique du Nord.
« Nous sommes unis dans notre opposition aux tentatives des services de renseignement iraniens visant à tuer, enlever ou intimider des individus sur nos territoires », indiquait le communiqué.
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Les pays signataires dénoncent une collaboration croissante entre les services iraniens et des réseaux criminels internationaux, avec pour cibles des journalistes, des dissidents, des citoyens juifs, ainsi que des responsables politiques, anciens et actuels.
Réponse de Téhéran : une manœuvre politique
Pour Esmaïl Baghaei, ces accusations relèvent d’une « campagne malveillante » orchestrée contre l’Iran, destinée à affaiblir sa position géopolitique et exercer une pression sur le peuple iranien. Il a dénoncé ce qu’il qualifie de « calomnies flagrantes » et a accusé les pays occidentaux de détourner les faits pour dissimuler leurs propres responsabilités dans les crises mondiales actuelles.