Arrivée à Rabat de l’envoyé personnel du Secrétaire Général De L’ONU pour le Sahara
Ce samedi, l’envoyé de l’ONU pour le, Staffan De Mistura, entame une visite officielle à Rabat.
Le porte-parole des Nations Unies, vendredi, a annoncé que De Mistura se rendrait au Maroc samedi pour rencontrer « toutes les parties prenantes de la région dans les jours à venir ».
Le porte-parole Stéphane Dujarric a indiqué que de Mistura avait « également l’intention de visiter le Sahara marocain » au cours de ce voyage.
Il a souligné que l’Envoyé spécial avait l’intention de rester guidé par les précédents clairement établis par ses prédécesseurs.
L’orateur n’a pas fait d’observations sur la relance d’une table ronde semblable à celle organisée en 2019 par l’ancien Envoyé allemand Horst Köhler avant sa démission.
Il a simplement dit que ce que De Mistura cherchait, c’était de savoir comment faire avancer le dialogue dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Le Maroc est favorable à la reprise des rencontres sous la forme de tables rondes, mais l’Algérie s’y oppose et appelle à des négociations bilatérales entre le Royaume et le Front POLISARIO.
Interrogé sur la raison pour laquelle l’Algérie ou la Mauritanie n’avaient pas été mentionnés dans la déclaration de l’Envoyé spécial pour le nouveau voyage, Stéphane Dujarric a répondu qu’il annoncerait d’autres informations si celles-ci étaient disponibles au fur et à mesure de l’avancement du voyage.
Suite à sa nomination en novembre dernier, Staffan De Mistura a fait sa première visite dans la région en janvier, qui a conduit à Rabat, Nouakchott, Alger et les camps de Tindouf en Algérie.
Le dossier du Sahara marocain a connu une augmentation notable de l’appui international à la proposition marocaine d’autonomie sous souveraineté nationale.
Il est à noter que 24 pays ont déjà ouvert des consulats dans les villes de Dakhla (12 pays) et de Laâyoune (12 pays).
L’autonomie est une proposition présentée par le Maroc à l’ONU en 2007, à travers laquelle il crée un gouvernement dans les provinces du sud du Sahara marocain, sous souveraineté marocaine.
Cette proposition vise à créer un consensus entre les parties au conflit, sur la perception du Maroc et sur la base des résolutions des Nations Unies, qui sont arrivées à 19 depuis 2007 à 2021, la dernière en date étant la résolution 2602, qui insiste sur la pertinence de l’initiative marocaine d’autonomie.
