Arrêter la guerre au Liban : un « feu vert » en attente d’un « compromis » des deux parties au conflit
« Le Liban et le Hezbollah ont accepté une proposition américaine de cessez-le-feu, tout en formulant quelques remarques sur ses termes », a confirmé un haut responsable libanais, mardi.
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Le responsable libanais, au fait des discussions, a qualifié les efforts de « plus sérieux à ce jour pour mettre fin aux combats », selon une déclaration à Reuters.
Il a ajouté qu’il travaillait sur la formulation des « observations finales » avant de transmettre la réponse à la partie américaine. Toutefois, un diplomate informé des négociations a averti que des détails doivent encore être réglés, et ces détails pourraient entraver la conclusion d’un accord final.
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L’envoyé américain en route
Dans le cadre de ces efforts en vue d’une solution, une source libanaise a indiqué que « l’envoyé américain Amos Hochstein visitera la capitale Beyrouth demain, mardi, pour poursuivre les discussions sur le cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël. »
Une source américaine a confirmé à Reuters que « l’envoyé américain Amos Hochstein devrait arriver prochainement à la capitale libanaise. »
Depuis l’intensification des frappes israéliennes sur les bastions du Hezbollah dans le sud et l’est du Liban ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth le 23 septembre, les efforts internationaux pour parvenir à un accord sur un cessez-le-feu ont échoué. La France et les États-Unis sont à la tête des négociations pour un cessez-le-feu.
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Le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré que « les États-Unis ont proposé des suggestions aux gouvernements libanais et israéliens. Les deux parties ont répondu aux propositions que nous avons soumises. »
Il a précisé lors d’une déclaration à la presse : « Un échange d’idées a eu lieu sur le mécanisme d’application complet de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies, que nous considérons comme étant dans l’intérêt de tous », ajoutant que Washington « est engagé dans ce processus ».
Parallèlement, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lundi que « Israël poursuivra ses opérations militaires contre le Hezbollah même si un accord de cessez-le-feu au Liban est conclu. »
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Détails de la proposition américaine
Le responsable n’a pas donné de détails sur la proposition américaine, mais a précisé que « si un cessez-le-feu est accepté, les États-Unis et la France en feront l’annonce par communiqué. »
Il a ajouté qu’il « y aurait un cessez-le-feu de 60 jours, et le Liban commencerait à déployer son armée le long de la frontière. »
Une autre source gouvernementale a indiqué que « la formulation proposée découle de la dernière rencontre entre Berri et Hochstein, au cours de laquelle un accord a été trouvé sur une feuille de route pour un cessez-le-feu et la mise en œuvre de la résolution 1701. »
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La résolution 1701 des Nations Unies appelle à un retrait complet d’Israël du Liban, à un renforcement du déploiement de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), et à la restriction de la présence militaire dans la région frontalière à l’armée libanaise et aux forces internationales.
La même source gouvernementale a ajouté que le Liban s’opposera à tout accord donnant à Israël la liberté d’exécuter des opérations contre le Hezbollah au Liban, comme cela a été évoqué dans certains médias comme une exigence israélienne.
Depuis le début des échanges de frappes entre le Hezbollah et Israël le 8 octobre 2023, au moins 3516 personnes ont été tuées au Liban, selon le ministère de la Santé libanais.
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Attaque au cœur de Tel Aviv
Cinq personnes au moins ont été blessées dans la banlieue de Tel Aviv, dont une femme dans un état grave, après une attaque à la roquette en provenance du Liban, ont indiqué les services de secours et l’armée israélienne.
Plus tôt, des sirènes d’alarme ont retenti à Tel Aviv et dans plusieurs villes du centre d’Israël, signalant une menace aérienne, selon l’armée.
L’armée israélienne a déclaré dans un communiqué avoir « intercepté un projectile (…) lancé depuis le Liban ».
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Elle a ajouté, par l’intermédiaire de son porte-parole pour la presse arabe, Avichay Adraee, que « suite à une inspection effectuée par les forces de sécurité sur le site de la chute à Ramat Gan, il s’avère que des parties de la roquette sont tombées en raison de l’interception. »
Il a poursuivi : « D’après l’enquête initiale des systèmes de défense aérienne, il ressort que la roquette interceptée était un missile sol-sol lancé depuis le Liban à haute altitude, qui a été détruit en plusieurs morceaux. »
Il a précisé que « suite à l’interception, une partie de la roquette est tombée et a frappé le sol, provoquant des blessures et des dégâts. »