Arrestations, violations des droits de l’homme et tortures brutales… Partie des crimes commis par les Frères musulmans à Lahij, au Yémen
La province de Lahij, dans le sud du Yémen, connaît un état de frustration et de colère en raison des arrestations par les forces loyales à l’organisation des Frères musulmans d’environ (25) civils au cours des six derniers mois. Selon des témoignages de certains proches des détenus à « News Yemen », la direction de la Quatrième Brigade refuse de libérer leurs proches détenus de manière illégale dans une prison militaire.
La direction leur refuse également la permission de les visiter et de vérifier leur bien-être depuis leur enlèvement de leurs foyers en août 2023. La direction de la brigade accuse les détenus d’avoir participé à une opération d’attentat à la bombe visant un convoi militaire affilié à la brigade dans la région. Cela est nié par les citoyens, qui soulignent qu’il s’agit d’accusations malveillantes et fabriquées, d’autant plus que la direction de la brigade insiste pour ne pas transférer le dossier à des autorités de sécurité et judiciaires pour enquête et résolution.
Selon des sources, les détenus sont soumis à des tortures brutales depuis leur détention dans la prison militaire, entraînant la détérioration de la santé de certains d’entre eux. On note que la direction de la brigade refuse de transmettre les dossiers des détenus à une autorité de sécurité spécialisée à Lahij pour traiter la question, craignant la révélation des crimes de torture qu’ils ont commis au cours des derniers mois. Les violations et crimes contre les détenus ont incité le Comité national d’enquête sur les violations des droits de l’homme à agir et à descendre dans la direction d’Al Maqatirah pour découvrir les faits et plaider en faveur des victimes illégalement détenues à l’intérieur de la prison de la brigade.
Les sources ont mentionné que le Comité national a envoyé une note à la direction de l’Axe de Taïz pour s’informer des procédures suivies à l’égard des personnes détenues de la région d’Al Maqatirah. Le comité remet en question le fait de ne pas avoir renvoyé leurs dossiers à la justice depuis leur emprisonnement dans une installation militaire, ce qui est une violation de la loi, d’autant plus que leur période de détention a dépassé les (6) mois.