Arrestations et Enlèvements… Les Milices Houthis Poursuivent leurs Crimes
Les milices houthis traitent les otages des organisations internationales et onusiennes comme des espions des États-Unis et d’Israël, et refusent de les libérer sans obtenir en retour des informations de renseignement.
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Des sources, citées par le site Al-Muntasaf Net, ont indiqué que les milices houthis ont tenté de marchander la liberté des employés d’organisations détenus dans leurs prisons contre des informations sur les zones libérées.
Les mêmes sources ont précisé que le service de sécurité et de renseignement des milices houthis cherche à recruter certains employés d’organisations locales qui ont des projets dans les zones sous contrôle du gouvernement légitime, en particulier ceux qui résident à Sanaa. Sous la menace, certains ont cédé à la pression, après avoir été abandonnés par la communauté internationale qui se contente de demandes sans exercer de pressions forçant les milices à les libérer sans condition.
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Dans un contexte lié, un politicien fidèle aux milices houthis iraniennes au Yémen a révélé les noms de dirigeants clés supervisant la campagne d’arrestations et d’enlèvements visant des dirigeants de partis, des politiciens et des activistes sur les réseaux sociaux au cours des derniers mois.
L’écrivain et homme politique Mohamed Al-Maqaleh a indiqué que les responsables Ahmed Hamed, qui usurpe la fonction de directeur du bureau de la présidence à Sanaa, et Abdel Karim Al-Khaiwani, qui se prétend chef des renseignements de la milice, supervisent les arrestations à travers une agence de surveillance médiatique visant les activistes sur les réseaux sociaux.
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Dans un message publié sur sa page sur la plateforme X, Al-Maqaleh a accusé ces dirigeants d’être à l’origine des enlèvements et arrestations de militants politiques, y compris ceux qui soutenaient auparavant le chef des Houthis, Abdel-Malek Al-Houthi, comme l’activiste Raddad Al-Hudhayfi.
