Après s’être approché de l’effondrement complet – Le Hezbollah est-il responsable de la grande crise libanaise ?
Beyrouth ressemble aux derniers jours du royaume de Byzance, aux querelles intestines où les institutions d’un pays s’écroulent les unes après les autres. Ce processus est mû par une série d’options hypothétiques avec une incapacité à prendre des décisions, à l’exception de celles qui sont prises par défaut, surtout après que le président de cette semaine n’ait pas été réélu. C’est un excellent exemple de la façon dont le régime a été banalisé et retenu en otage pour respecter ses engagements.
Effondrement de l’État
Selon le journal, ce qui se passe au Liban signifie qu’il se dirige vers plus de paralysie et d’érosion institutionnelle. Le mandat du gouverneur de la Banque centrale prend fin en juillet et celui du commandant de l’armée dans quelques mois.
Cela signifie que le Liban se désintègre lentement : il n’a pas de président, il n’y a pas de parlement paralysé, il n’y a que peu de pouvoirs pour diriger les affaires et il n’y aura bientôt ni justice, ni armée, ni système bancaire efficace.
Le journal ajoutait que ce qui se passe au Liban est un crime complet, et qu’il n’y a pas de personne directement responsable de ce qui se passe, mais que le Hezbollah semble être derrière le krach, avec une épopée d’élections présidentielles ratées, un gouverneur corrompu de la Banque centrale, un obstacle à tout progrès et la destruction de toute tentative de sortie de crise. Le Liban a désespérément besoin d’un président, mais pas le Hezbollah.
Crise Parfaite
Selon The International Journal, la situation actuelle du pays est idéale pour les opérations du Hezbollah. Avec l’effondrement de son secteur bancaire et l’effondrement financier, le Liban est devenu une économie largement monétariste qui est devenue durable. Avec l’afflux régulier de dollars de la diaspora libanaise pour soutenir ses familles, l’économie dans son ensemble et ses relations internationales se transforment en une gigantesque machine de blanchiment d’argent.
La grande question qui se pose aujourd’hui est de savoir combien de temps le poste de président restera vacant, puisque le poste est resté vacant pendant de longues périodes. S’il y a une tendance à observer ces dernières années, c’est une paralysie politique croissante : 18 mois entre 2006 et 2008, 29 mois entre 2013 et 2016, et la moyenne de neuf mois pour former un gouvernement, à ce niveau, nous en sommes encore à un stade relativement précoce de la crise actuelle.